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7 sept. 2010

RIM aurait racheté DataViz pour $50 millions

Publiée par Guillaume Belfiore le Lundi 6 Septembre 2010
DataViz, l'éditeur de la célèbre suite bureautique mobile Documents To Go a annoncé avoir abandonné le développement de ses outils à destination de Palm WebOS. Et pour cause, selon plusieurs sources la firme vient d'être rachetée par le canadien Research In Motion, constructeur du BlackBerry.

DataViz développe Documents To Go à destination des BlackBerry mais également pour les utilisateurs d'Android, de Maemo, de Windows Mobile et de l'iPhone. L'éditeur propose également RoadSync, une solution mobile permettant de synchroniser les données (mail, calendrier, contacts) depuis un serveur Microsoft Exchange 2003 ou 2007. RoadSync est disponible sur les plateformes Android et Symbian S60. DataViz a également conçu un logiciel de sécurité baptisé Password Plus pour stocker ses mots de passe et codes PIN du téléphone de manière sécurisée.

Au mois de mai, lors du sommet Google I/O, DataViz a dévoilé Documents to Go 3.0 pour Android. Dotée d'une toute nouvelle interface jugée plus ergonomique, cette nouvelle mouture affiche une compatibilité avec les documents créés au travers de Microsoft Office 2010. L'explorateur de fichiers a été mis à jour et l'application PDF to Go embarque de nouvelles fonctionnalités comme la prise en charge du multipoint ou des raccourcis du clavier.

Bien que l'annonce de ce rachat ne soit pas officielle, plusieurs anciens employés de DataViz ont déjà édité leur profile utilisateur sur le réseau professionnel LinkedIn. Selon ces informations, le transfert du personnel aurait été réalisé au mois de juillet.Cette acquisition aurait été effectuée pour 50 millions de dollars.

21 déc. 2009

L'Internet mobile 2.0 maintenant entre les mains des jeunes.

L'Internet mobile 2.0 maintenant entre les mains des jeunes.

HP Esia Online (C6100): un téléphone rempli d'applications et une solution séduisante pour augmenter le revenu moyen par utilisateur.
Miyowa fournit l'accès unifié aux réseaux sociaux du HP Esia Online C1600.

Hong Kong, 8 Décembre 2009 – L'opérateur de téléphonie indonésien Bakrie Telecom (l'une des plus fortes croissances mondiales des opérateurs CDMA), en partenariat avec Huawei (un leader mondial fournisseur de solutions télécoms), Qualcomm Incorporated (le principal développeur de technologies de chipsets sans fil), Miyowa (le leader mondial dans l'agrégation de réseaux sociaux sur mobiles), Facebook® et Opera Software (un chef de file des browsers pour ordinateurs de bureau et les mobiles) annoncent le lancement du HP Esia Online (le C6100), l'un des terminaux les plus accessibles et les mieux fournis en fonctionnalités de messagerie, à destination des marchés émergents.
Le lancement a été annoncé au Sommet CDMA 2009 à Hong Kong, le 8 Décembre, 2009.

Le HP Esia Online (C6100) est un smartphone sur mesure ciblant le marché de masse. Mobile CDMA2000 (3G), stylé et élégant, équipé d'un clavier QWERTY complet et d'un écran de 2,4 pouces QVGA, le HP Esia Online est développé à partir de la plateforme Qualcomm QSC1110. Le téléphone possède un appareil photo numérique, un lecteur de carte micro-SD, peut lire les fichiers MP4/MP3/AAC et peut être utilisé comme modem d'accès à Internet.

Le HP Esia Online est unique et attrayant pour le marché de masse, car il est déjà préchargé avec des nouveaux services répondant aux besoins des jeunes utilisateurs : email, réseaux sociaux, messagerie instantanée, navigation Internet, divertissements et accès à l'information.
La suite d'applications comprend le micro-navigateur d'Opera Mini et une suite unifiée de messagerie électronique personnalisée et développée par Miyowa pour le C6100 : email POP3 / IMAP, Yahoo!® Messenger, Windows Live™ Messenger, Facebook et Google Talk™.

La suite de services est disponible dans un forfait ‘tout compris' par points, hebdomadaire ou quotidien, selon les services utilisés. Ce forfait à la carte innvove en redonnant le pouvoir au client, qui décide ce qu'il veut, quand il le veut et pour la durée qu'il a fixée. Ce mode de tarification est une stratégie éprouvée par Bakrie Telecom en Indonésie pour augmenter le revenu moyen par utilisateur.

Erik Meijer, Vice-Président de Bakrie Telecom a déclaré: “ Les besoins de base des jeunes sur le marché de masse évoluent au-delà de la voix et du SMS. L'émergence du Web 2.0 a été l'un des principaux moteurs de cette évolution, qui prend place dans tous les secteurs socio-économiques. HP Esia Online, avec un prix de vente bien en deçà de 100 $ US, fait partie de la nouvelle vague d'innovations en rupture de Bakrie Telecom, qui comble cette lacune et continue d'alimenter la croissance de l'entreprise. ”
“ Avec sa suite intégrée de services comprenant les meilleures applications du genre, ce téléphone va accroître les revenus opérateurs ainsi que nous permettre de fidéliser la clientèle grâce à des services communautaires, dans un marché principalement de services prépayés. Le HP Esia Online rend également la navigation, les réseaux sociaux et la messagerie accessibles à un public beaucoup plus large qu'auparavant ” fait remarquer Meijer.

Glory Cheung, porte-parole de Huawei, a expliqué : “ Ce nouveau smartphone reflète notre stratégie d'innovation centrée sur le client. Huawei est partenaire pour les terminaux de Bakrie Telecom depuis trois ans, et ensemble, nous avons lancé avec succès de nombreux téléphones thématiques tels que les téléphones musulmans les plus complets au monde, les téléphones chrétiens, hindous, chinois, groupes de rock, les téléphones musicaux et les téléphones de réseaux sociaux, spécialement pour le marché indonésien. Ce dernier modèle C6100 axé sur la messagerie combine les applications actuellement populaires avec la commodité d'un clavier QWERTY, pour offrir une expérience étonnante aux clients ”, a déclaré Glory Cheung.

“ Qualcomm est ravi de collaborer avec Bakrie Telecom pour ce nouveau C6100 ”, a déclaré Harry K. Nugraha, directeur et responsable Indonésie pour Qualcomm, “ Le C6100, un appareil 3G, tire parti de la solution à puce unique de Qualcomm, permettant un design plus fin et une meilleure gestion de l'alimentation. En outre, le dispositif est basé sur notre technologie Brew®, offrant aux abonnés de Bakrie un accès aux meilleurs applications et services dans le monde. ”

Pascal Lorne, CEO de Miyowa a ajouté: “ Ce premier déploiement de notre plate-forme InTouch 5™ pour Bakrie Telecom est une réalisation fantastique pour Miyowa, parce que c'est la première fois qu'un tel service mobile multi-communautés est commercialisé en Asie. Notre solution fournit aux opérateurs une offre tout-en-un, qui donne à la fois l'accès à Yahoo!® Messenger, Facebook, Windows Live™ Messenger, Google Talk™ ainsi qu'à l'email. Miyowa est le premier à fournir au choix un service multi-communautés ou unique pour les téléphones BREW® et Java™. Nous remercions tous nos partenaires, dont Bakrie Telecom, Qualcomm et Huawei de cette réussite partagée. ”

“ La mission de Facebook Mobile est de s'assurer que nos utilisateurs soient en mesure de partager et de se connecter, y compris quand ils sont loin de leur ordinateur ”, a déclaré Alison Rosenthal, Directrice du Business Development, Facebook Mobile. “ Travailler avec des chefs de file de l'industrie du mobile comme Qualcomm, permet à Bakrie Telecom d'offrir une expérience unique de Facebook pour le marché de l'Indonésie sur le mobile C6100. ”

“ Les capacités uniques de compression et de customisation d'Opera Mini offrent une des meilleures expériences de navigation mobile pour les utilisateurs et en font le browser mobile le plus populaire dans les marchés émergents, dont l'Indonésie ”, a déclaré James Wei, Président d' Opera Software pour l'Asie/Pacifique. “ L'engagement de Bakrie Telecom de précharger Opera Mini sur tous les mobiles compatibles est une étape clé pour offrir à tous les mobinautes une expérience unique, rapide, et économique. ”

“ Les services accessibles via les appareils mobiles sont un facteur clé de différentiation pour les opérateurs CDMA2000 en Indonésie ”, a déclaré Perry LaForge, directeur exécutif du CDMA Development Group (CDG). “ Bakrie fournit les applications souhaitées par les utilisateurs sur un smartphone abordable, en initiant les consommateurs de la région à des services de données sans fil et en augmentant les revenus de l'opérateur. ”

Bakrie Telecom est certain que ce terminal unifiant les services de messagerie et de réseaux sociaux sera charnière pour d'autres marchés CDMA à travers le monde, avec l'émergence de segments de orientés vers les jeunes.

Mardi, 08 Décembre 2009 18:19

16 déc. 2009

How to track mobile phone users with Google Analytics

Designing a web site for a mobile audience with a 3 inch screen and potentially slower data connection is clearly very different from other users. Therefore studying this segment of visitors can have important implications for your web development.

Visits from older generations of Internet enabled mobile phones cannot be tracked by web analytics tools that use page tags – including Google Analytics – as they do not execute JavaScript or cookies. The traditional solution to this was to use a Log analyzer such as Urchin. However the lack of cookie and JavaScript support was precisely the reason so few people used their phone for web access. In many cases sites just failed to work, so tracking the few mobile visitors out there was never a priority – until now.

The newer generation of Smartphones (iPhone, Blackberry etc.) have driven the recent proliferation of web usage via mobile devices by supporting cookies and JavaScript. Therefore visitors accessing your site from a Smartphone can now be tracked – in the exact same way as a desktop or laptop user.

Mobile Web audience statistics

* Mobile web browsing as a proportion of total web browsing is currently very small at 0.72 percent, though growing. [NetMarketingShare via Econsultancy.com blog, March 2009]

* US Smartphone users spent an average of 4.6 hours per month on mobile Internet sites. [M:Metrics via Marketing Charts, May 2008]

* In the US, 63.2m people used their mobiles to find news and information in January 2009, more than double that of January 2008. [comScore, March 2009]

* Of 182 million people in China with Web-enabled mobile phones, 102 million (56 percent) use the devices to connect to the Web. [Netpop Research via Clickz, April 2009]

How to track mobile visitors

As stated, by default Smartphone mobile visitors are tracked just as any other visitor to your website – you don’t have to do anything! However, the caveat is that these are a relatively small proportion of traffic, so are be buried deep in your reports.

In order to bubble these up to the top, you need to create an advanced segment. (If this means nothing to you, take a look at the advanced segment article on the GA Help Centre). The Figure below shows how to create an advanced segment in Google Analytics to highlight your mobile visitors. It detects either the visitor’s operating system or browser type and matches it against a known lookup list. Just as for profile filters, it uses the regular expression pipe character “|” to separate multiple possible matches for the same metric or dimension.

mobile-adv-segment.jpg

Figure 1 – custom segment to highlight mobile phone visits

Expanded from screenshot: OS and Browser type match:

android|black|HTC|iphone|ipod|lg|nokia|palm|samsung|sony|symbian|vodafone|treo|xda|netfront

Copy & paste this line into the two value fields (Browser and Operating System) for your advanced segment.

The same lookup list is used for both operating system and browser type fields as not all Smartphones set these logically. For example, many do not broadcast their operating system name when viewing websites, while others identify their browsers as regular types e.g. Safari (Symbian, Andriod), which cannot be distinguished from ordinary desktop or laptop users. The use of both fields combined with an “or” statement therefore ensures you capture most mobile visitors.

With your Advanced Segment define, you can then view mobile visits at a click as the following screenshot shows.

mobile visitors

Note: The mobile lookup list for the advanced segment example was compiled by analyzing the browser and operating system combinations of over 10 million visits during July-August 2009 from five independent websites. These were publisher websites i.e. those most likely to receive mobile visitors with a targeted audience of US (1), UK (2) and Swedish (2) visitors.

marketing mobile Le mobile peut-il sauver la presse ?

Le mobile peut-il sauver la presse ?

Voici ci-dessous le texte de l’évènement de CB News, n°1036 paru le 30 novembre dernier. Le tout était également accompagné d’un banc d’essai des applications (En photo ci-dessus).

Le papier parie sur le mobile

” Le développement des applications et la meilleure tolérance du paiement sur mobile attire les éditeurs vers ce support. Essentiellement cantonnées à l’iPhone pour le moment, la presse espère que le marché va s’étendre. Et qu’il va être rentable”.

“Après avoir révolutionné le marché de la musique, mais surtout les usages de la musique, Apple avec son iPhone est-il en passe de modifier la consommation des médias et notamment celle de la presse ? Alors que la question pouvait paraître saugrenue il y a encore quelques mois, elle devient de plus en plus pertinente tant les éditeurs se tournent vers le mobile d’Apple pour monter dans le « magical mystery tour » des 100 000 applications dédiées. Mais les éditeurs de presse ne se tourneraient-ils pas vers cette nouvelle technologique comme vers un eldorado putatif, énième béquille d’une industrie vivant une crise structurelle. Comme le furent avant le mobile, le minitel ou l’internet.

“Le modèle économique de la presse imprimée a été fortement ébranlé parce que son champs de développement s’est fortement restreint puisque bien des motifs d’achat n’existent plus, en tout cas pour la presse quotidienne. Elle a donc une obligation de trouver un modèle économique“, souligne Jean-Marie Charon, sociologue au Centre d’étude des mouvements sociaux et spécialiste de la presse. “En ce sens, le téléphone mobile est effectivement une opportunité et non pas une bouée de sauvetage. Ce n’est que l’une des cartes à la disposition de la presse, une carte importante, à côté du micro paiement sur Internet ou des initiatives telles que celle de Murdoch pour fédérer les éditeurs vers le payant“, poursuit-il.

« Ce n’est pas un feu de paille, déclarait Arnaud de Saint-Simon, éditeur à Psychologies Magazine, lors du colloque organisé par le SPMI sur les marques de presse et le mobile le 10 novembre dernier. « Pour que la sauce ne prenne sur l’internet mobile, il fallait les ingrédients et l’iPhone est l’un de ceux-là », renchérissait d’ailleurs Catherine Le Drogo directrice des offres multimédias mobiles chez Orange France. Ainsi, les chiffres donneraient raison aux éditeurs de croire dans la « pomme » aux œufs d’or. Selon les données fournies lors du colloque du SPMI, la réponse semble plutôt positive puisque si 31 % des possesseurs de téléphone activent leur internet mobile, ils sont plus de 85 % lorsqu’ils ont dans la poche un iPhone ou un Blackberry. Les applications mobiles, synonymes de contact avec les marques de presse venant s’ajouter à cela.
Contact avec la marque, voilà une maxime qui sonne agréablement à l’oreille des différents éditeurs. « Sur le marché de l’internet, c’est le search qui domine, a contrario sur le mobile, c’est la marque de presse qui s’impose comme prescripteur d’info », souligne Arnaud de Saint-Simon.
Ainsi, en plus de permettre –peut-être – des revenus supplémentaires, les applications iPhone (ou plus largement smartphone) permettraient aux éditeurs de se défaire quelque peu de l’emprise de Google sur le search. Que demander de plus pour voir la presse se ruer vers le développement d’applications dédiées ? Le Monde fut le premier à dégainer. Depuis, L’Equipe, 20 Minutes, Le Figaro, Marianne, Le Point, le Parisien, Télé7Jours, ou encore tout récemment Libération et La Tribune ont suivi. « La presse dans son ensemble a bien compris l’opportunité très forte que constituaient les applications tant en termes de business qu’en termes d’image », note Dimitri Dautel, directeur d’Havas Digital Mobile qui ajoute que « le mobile est un intégrateur qui permet une convergence inédite entre les atouts du print et les atouts du web ».
En clair, la presse étant un support de mobilité puisque l’on lit son journal dans le café, le métro ou chez le coiffeur, a un compagnon tout trouvé avec le mobile. En ce sens, “le mobile peut aussi bien être la bouée de sauvetage que le fossoyeur de la presse puisqu’il lui prend son dernier atout qu’est la mobilité“, remarque non sans ironie Philippe Jannet, président du Monde Interactif, qui fut le premier, lorsqu’il était aux Echos à lancer une édition française de quotidien sur papier électronique.
«L’iPhone et tous les autres systèmes similaires nous permettent de partir dans la poche de nos lecteurs chaque jour », souligne Ludovic Blécher, directeur du multimédia à Libération. Voilà donc une bien belle raison de se lancer dans les applis. Toutefois, comme sur le web hier, un débat sur le modèle économique est en train de surgir. Payant ? Gratuit ou mixte ? « Ceux qui ont dégainé les premiers ont mis à l’ordre du jour du mobile le dogme du gratuit », note Ludovic Blécher. Et pour cause, selon différents experts, le rapport du nombre de téléchargement est de 1 à 10 selon que l’application est payante ou gratuite.

Les lecteurs lisent les articles en intégralité

Heureusement, Apple qui a bien compris les attentes de ses clients - notamment éditeurs – a fait évoluer son système pour permettre désormais grâce à « l’In App Purchase », de faire cohabiter zone gratuite et zone payante au sein d’une même application. C’est ainsi le cas de l’offre de Libération qui est gratuite au téléchargement mais intègre des services payants comme l’accès à l’ensemble des Unes de Libération depuis 1973 ou au journal du jour (soit 24 h d’accès pour 0,79 centimes d’euros, soit 3,99 euros pour 7 jours). C’est également ce qu’a décidé de faire La Tribune. Les deux quotidiens ayant aussi pour objectif de recruter des abonnés en plus. Par exemple, l’appli Libé propose de s’abonner à l’offre payante du site internet du quotidien, pour pouvoir ainsi profiter de toute la palette des services présents sur l’iPhone. De même, Le Monde qui fut le premier à se lancer sur l’iPhone en gratuit, va-t-il progressivement enrichir son offre avec des options payantes à commencer par la possibilité de télécharger l’intégralité l’édition papier. Quant à la question du confort de lecture, elle n’est pas forcément pertinente, puisque, comme le remarque Philippe Jannet, “nos lecteurs lisent majoritairement l’intégralité des articles sur iPhone“. Et bientôt sur Androïd, puisque Le Monde lance ce lundi l’application dédiée à la plate forme Google avec l’avoir fait cet été pour le Nokia N97.

A l’Equipe, le choix du payant est justifié, selon Xavier Spender, président de l’Equipe 24/24, par le fait que “l’information exclusive a un coût“. Or “comme il n’y a pas encore de marché publicitaire sur mobile, la seule solution est en effet de faire payer l’application. L’accès est facturé 0,79€ auxquels ont peut ajouter la même somme pour personnaliser l’appli. Celle de France Football, qui propose un système d’alertes personnalisées est vendue 1,59€. “Cela reste des sommes très modestes puisque l’on paye une fois pour toute, remarque Xavier Spender. Pour autant, sa religion n’est pas faite : “quand nous aurons une mesure d’audience et si le marché publicitaire est au rendez-vous, nous reconsidérerons la question de la gratuité“, prévoit le patron de la filiale numérique de l’Equipe. Une pub, qui a en croire Philippe Jannet commence à monter en puissance, puisque Le Monde annonce avoir vendu tous ses espaces mobile sur les deux derniers moins de l’année. Au Figaro on a opté d’emblée pour le gratuit. « Le but était de développer la marque et de lui fournir un maximum de contacts, explique Bertrand Gié, directeur des nouveaux médias du Groupe Figaro. Par contre, nous envisageons à terme d’y intégrer quelques services payants ».

Mais outre l’apport financier que peuvent constituer les achats à l’acte ou les téléchargements d’applis payantes pour les éditeurs, l’aspect commercialisation publicitaire n’est évidemment pas à négliger. « Comme le phénomène des applications va se développer chez tous les fournisseurs, la question de sa commercialisation se pose forcément », juge Emmanuel Vacher directeur marketing et commercialisation des activités numériques de Lagardère Active. Surtout, « pour l’annonceur, comme pour l’éditeur, l’application est de fait un rendez-vous avec le consommateur ». Ainsi, chez Lagardère Active qui a lancé onze applications, dont cinq émanant de marques de presse, le chiffre d’affaires généré par l’ensemble pourrait bien en 2010 « être à sept chiffres », analyse Emmanuel Vacher qui prépare les applis « Paris Match » et Europe 1 pour le début 2010.
« De fait, ce marché a un véritable potentiel. Et ce pour deux raisons majeures, note Dimitri Dautel. D’abord, parce que la marge générée peut être assez rapidement significative pour rentabiliser par exemple d’autres activités numériques et ensuite car la cible des possesseurs d’iPhone est très intéressante publicitairement parlant ». D’ailleurs, le CPM s’en ressent puisqu’il est - selon nos informations – de 15 euros nets en moyenne pour les applications. Avec un autre avantage : le contact direct et rare puisque une seule pub par page consultée est présente au sein de la majorité des applications de presse.
Finalement, à travers ce nouvel Eldorado, les éditeurs de presse tentent de récupérer l’argent perdu sur le web. Avec l’apparition réelle de ce nouveau marché, ils sont animés par deux convictions fortes les poussant à ne pas réitérer les erreurs passées: renforcer la valeur de leur marque et trouver un modèle économique. Salutaire. Pourtant, la profession n’a pas réussi uniformiser son discours sur le modèle économique de ses applications. Dommage.

David Medioni et Frédéric Roy
08 décembre 2009

14 déc. 2009

le marketing mobile en croissance en 2009

Marketing mobile

1/3 annonceurs français ont accru leurs dépenses en ligne en '09

Malgré la crise, 36% des annonceurs français ont augmenté leurs dépenses en ligne en 2009, selon la troisième édition du Baromètre des investissements digitaux, publié par Digitas avec le concours de Performics. Internet est ainsi le média qui a le moins souffert des réductions et des annulations de budgets (11% et 18%). Il sauve la mise en raison de sa réactivité, de son coût, de son retour sur investissement et des actions d'innovation qu'il propose. Les liens sponsorisés, les campagnes display, le conseil stratégique, le social media ainsi que le marketing mobile sont en croissance en 2009. L'e-mailing (fidélisation) et la conception de site, respectivement utilisés par 74% et 59% des annonceurs, demeurent le duo gagnant des leviers numériques. En 2010, outre la conception de site, les annonceurs privilégieront la création de contenus et le social media marketing pour dynamiser et renforcer leur relation avec les consommateurs.

1 déc. 2009

L’écosystème du Commerce Mobile travaille à une standardisation mondial

marketing mobile : normalisation , standardisation , mobilisation des acteurs du marketing mobile au niveau mondial

Après Cologne et Boston, c’est à Paris que s’est tenue la dernière réunion de travail du groupe international GS1 Mobile Commerce (GS1 MobileCom) les 17 et 18 novembre 2009.

Après la visite du Groupe Metro (Futur Store) en novembre 2008, les laboratoires Massachusetts Institute of Technology (MIT Media Labs) en Juin 2009, le groupe de travail a été accueilli en novembre 2009 par le centre européen des pratiques innovantes de la relation client (L’Echangeur) : l’opportunité de présenter à différents acteurs internationaux les nouvelles technologies et leurs applications innovantes au service des consommateurs. Dans ce cadre, le téléphone portable est un outil formidable, lien naturel entre les produits et les services digitaux associés que les marques et les distributeurs peuvent mettre à disposition.

GS1 (Global Standard One) est un organisme de standardisation mondial qui a pour mission de définir et mettre en œuvre des standards et des solutions globales. GS1 accompagne plus d’un million d’entreprises adhérentes à travers le monde.
L’initiative Mobile Commerce (MobileCom) de GS1 regroupe des industriels (Johnson&Johnson, Kraft Foods, Nestlé… ), des distributeurs (Carrefour, Metro, Wal-Mart... ), des acteurs de téléphonie mobile (Ericsson , Nokia, Orange… ) et des fournisseurs de technologies (Mobilead, Neomedia, Oracle… ) afin de définir des standards interopérables pour connecter les consommateurs via leur téléphone portable.

La mission de ce groupe de travail est de permettre à tous les consommateurs d'accéder à des informations et des services fiables sur les produits via leur téléphone portable et de proposer à tous les acteurs du marché des standards ouverts permettant l’interopérabilité et l’évolutivité des applications. La démarche du groupe de travail GS1 MobileCom bénéficie d’une approche pragmatique et ouverte aux différents acteurs de l’écosystème du Commerce Mobile. C’est d’abord à partir des besoins exprimés, puis des possibilités technologiques que se définissent les conventions dont le partage permet la démocratisation des usages. La large adoption des codes à barres EAN (European Article Numbering) et UPC (Universal Product Code) au niveau planétaire souligne la force des standards sur lesquels peuvent s’appuyer les industriels, distributeurs et offreurs de solutions.

A l’issue de sessions plénières, dans lesquels des professionnels du marketing, du couponing, ont présenté leur vision des nouveaux usages du mobile, les participants ont intégré de petits groupes de travail : information produit (extended packaging), bons de réduction (couponing), points de vente (point of sales). En fin de journée chaque groupe a présenté l’avancement de son travail aux autres groupes.

C’est à travers la présentation de projets initiés en France, en Autriche, en Colombie, au Japon… que chacun a pu prendre connaissance de la richesse et de la diversité de différentes initiatives menées à travers le monde. Chaque rencontre est l’opportunité de confronter de nouveaux usages, de nouvelles technologies, avec la réalité industrielle des fabricants et des distributeurs. C’est aussi la volonté que ces nouveaux usages s’intègrent simplement dans les systèmes existants de gestion des campagnes marketing, de l’information produit, de bons de réduction… Source Laurent Tonnelier MobiLead

24 juil. 2009

La reconnaissance vocale va révolutionner le marketing mobile ?

La reconnaissance vocale va révolutionner le marketing mobile ?
La reconnaissance vocale va révolutionner le marketing mobile, c'est ce qui ressort d'une étude de GigaOM Pro et immr. Nous allons voir un changement extraordinaire dans le mobile, comment la parole va redevenir un élément essentiel dans des dispositifs innovateurs, Google est surement l'un des premiers à avoir lancé de nombreux services : Advances in speech recognition, speech-to-text et text-to-speech

Sur Android pour les langues anglaises vous pouvez faire votre recherche en parlant à votre mobile, la technologie va redonner à la voix (formidable technologie humaine) sa place ! et Mme Michu en est heureuse, plus de clavier, ou si peut... plus de menu interminable, plus de navigation fastidieuse....

Le rapport montre qu'à ce jour, aucun OEM ou opérateur a pleinement capitalisé sur les technologies vocales pour permettre des applications fonctionnelles, faciles à utiliser, bien intégrées. Le marché du smartphone est très concurrentiel, la reconnaissance vocale pourrait être la prochaine technologie perturbatrice sur les appareils mobiles pour nous aider à différencier les constructeurs et opérateurs !

Du clavier QWERTY à l'écran tactile, qui a été une percée importante pour rendre l'interface plus intuitive et utilisable pour une plus grande partie de la population, la reconnaissance vocale apportera aussi sa pierre à l'édifice. Vlingo et SpinVox ont été parmi les premiers à permettre que la voix soit utilisée dans des services mobiles, nous avons de beaux fleuron en Europe sur ce sujet avec entre autre Acapela, lire les post ici

Apple aussi la bien compris et travaille avec Google dans ce sens, des applications devrait voir le jour très bientôt, Vocalia est aussi un bon exemple d'application avec la reconnaissance vocale


Et le marketing Mobile : plusieurs usages possibles, l'un est pour l'information sur les produits et les services, fait à base de renseignements, les consommateurs recherchent des magasins, la disponibilité des produits et des informations, s'il y a des endroits ouverts pour un ren©ous.......

Dans les requêtes sur un site Web mobile, elles sont généralement dans un format XML ce qui permet de faire usage de ces données, par exemple,en posant des questions à l'interface. La voix pourrait être donc développée davantage dans des interfaces conviviales qui leur permettent non seulement de répondre à une question, mais de fournir cette information en utilisant la synthèse de parole.

Dans la mesure où vous pouvez personnaliser l'information fondée sur la connaissance d'un individu ou d'une personne habituelle, pour les annonceurs les résultats sont susceptibles d'être supérieur : imaginer que la voix qui vous réponde dans les différentes campagnes marketing soit une voix familière ( je prend l'exemple des personnes qui font les pub à la radio pour les centres Leclerc, reconnu par des dizaines de millions de personnes)

D'autres technologies vont permettre de détecter le bruit ambiant pour déterminer l'emplacement d'un individu, les annonces et les offres peuvent être de plus en plus localisées avec plus de précision en fonction du bruit, bref l'imagination humaine est sans fin..... l'une des populations qui devrait aimer cela : les Senior bien souvent delaisser sur mobile. Source mobilemarketer.com

22 juil. 2009

M-pub : les recommandations de la Mobile Marketing Association

Formats, poids, contenu... La Mobile Marketing Association France, qui représente plus de 70 acteurs du marché, vient de mettre à jour ses recommandations en matière de publicité sur mobile. Détails.

mesure que les services mobiles se développent - certains sont payants et d'autres monétisés grâce à la publicité - le marché de la publicité sur ce support s'étoffe lui aussi. Selon une étude mondiale menée par Informa TM, les investissements publicitaires sur mobile s'élevaient à 1,72 milliard de dollars en 2008, année qui connut un véritable essor du marché, et pourraient atteindre 12 milliards en 2013.

Rien qu'en France, et suivant les informations fournies par les régies mobiles, le Journal du Net estimait en septembre 2008 que l'inventaire du Web mobile représentait 175 à 200 millions de PAP (pages vues avec publicités) en France (lire le dossier Publicité : le mobile est-il un média performant ?, du 25/09/2008). De 20 000 à 50 000 euros en moyenne en 2007, les budgets de marketing mobile des annonceurs en 2008 dépassaient plus fréquemment les 100 000 euros, selon des professionnels du marché.

Depuis quelques années déjà, les campagnes publicitaires sur mobile ne se cantonnent plus aux envois de SMS promotionnels. Elles revêtent les mêmes caractéristiques que les campagnes sur Internet, avec quelques années de retard et certaines spécificités propres au support.

C'est pourquoi, afin de structurer l'offre du marché, la Mobile Marketing Association, qui compte en France plus de 70 membres acteurs du marché, a publié de nouvelles recommandations en matière d'usage du mobile dans les campagnes publicitaires, mettant l'accent sur les formats et contenus des publicités.

marketing mobile : Cinq opérations réussies

20/05/2009 - Longtemps cantonné à l’envoi de SMS, le marketing mobile exploite aujourd’hui tous les atouts de l’Internet haut débit. Et même un peu plus.

Parce qu'elle cristallise la mutation radicale de nos modes et comportements de communication, la mobilité est au cœur des réflexions des départements marketing et innovation des entreprises. Le téléphone mobile, dont le potentiel créatif surpasse très largement les modes hypercontraints du SMS et du MMS, investit peu à peu les plans de communication des annonceurs. Un média d'ores et déjà presque naturel lorsqu'il s'agit de cibler des publics jeunes, a fortiori dans le cadre de communications événementielles.

On estime à 12 millions le nombre de mobinautes, soit plus d'un quart des détenteurs de téléphone mobile. Les régies recensent des centaines de sites mobiles pour échafauder leurs plans médias. Tous les incontournables du Web sont aujourd'hui présents sur le mobile. Tous les opérateurs proposent des forfaits illimités pour un accès au haut débit. Et tous les fabricants développent des terminaux permettant une qualité d'exécution graphique parfois impressionnante.

En quelques mois, notamment grâce à l'Iphone (lire en page xx), le marketing mobile a élargi le spectre de ses applications. Accroître la notoriété d'une marque, accompagner le lancement d'un produit, fournir des services ou apporter de l'information, créer du trafic sur un point de vente, conquérir une clientèle ou en fidéliser une autre... la discipline a aujourd'hui levé les freins techniques et opératoires de l'ensemble des champs de déclinaison d'une stratégie marketing. Champs qu'elle complète d'une application ô combien précieuse: la géolocalisation.



Backelite pour la SNCF

Lancé en test en octobre 2008, sorti en version officielle le 29 avril 2009, accessible sur le service Gallery depuis le 11 mai, sncf.mobi cible trois catégories de mobinautes : les voyageurs fréquents en attente d'informations et de services pratiques (achat de billets, accès pour les personnes à mobilité réduite, alertes SMS, serveurs vocaux, etc.), les amateurs de divertissement avant, pendant et après le voyage (livres électroniques, vidéos, musique, contenus téléchargeables gratuitement) et les clients intéressés par l'entreprise (actu et info corporate).

Accessible depuis tous les mobiles, le site de la SNCF est nettement centré sur une dimension d'usage (horaires, services, loisirs et bonus). Dès juillet, sncf.mobi sera présent sur l'App Store. Les possesseurs d'Iphone pourront ainsi télécharger une application leur permettant de connaître les 20 prochains trains au départ ou à l'arrivée des 168 plus grandes gares en France et de toutes les gares Transilien.

«Dès que le numéro de voie du train s'affiche sur le panneau d'affichage de la gare, il s'affiche également sur l'application Iphone», détaille Régine Combremont, responsable de la stratégie multimédia de la SNCF.

Le mobinaute est prévenu en temps réel des retards. Il dispose également du plan de la gare et des environs, et peut donner rendez-vous dans un bistro alentour. À noter que la SNCF consacre au mobile près de 4% de son budget de communication numérique.

Résultat.Depuis fin avril, le site enregistre 1000 connexions par jour, pour un temps moyen de connexion de 2 minutes et demie, essentiellement sur les services numéro de voie et trafic à 4 jours.



Kassius pour Yoplait

Lancer un produit sur les linéaires très disputés des produits laitiers, en profiter pour innover en ouvrant un nouveau segment de marché, soutenir le tout par un dispositif de marketing mobile: le pari était triple pour Yoplait.

Lancé en novembre 2008, Dizzy, premier produit laitier effervescent, cible principalement les 15-24 ans. Le site mobile décline un univers délirant, au graphisme soigné, mettant en scène un poussin et un cerf, couple mascotte de la marque que l'on retrouve sur l'ensemble des autres médias déployés autour de ce lancement : Web, publicité télé, affichage. Le budget alloué au média mobile représente 20% du dispositif numérique de lancement (hors achat médias), soit environ 25000 euros.

Le mobinaute se rend sur le site Web (dizzy.fr), saisit son numéro de mobile pour télécharger gratuitement sur son terminal le couple animalier, confronté à autant de situations que le site mobile compte de jeux (soit une dizaine actuellement).

«L'idée était de déployer les mécanismes les plus fluides possibles pour faciliter l'usage, quel que soit le terminal utilisé», explique Sébastien Olier, directeur division mobile de l'agence Kassius, où l'on n'exclut pas, dans le futur, de travailler sur les leviers plus directement commerciaux qu'offre le marketing mobile, avec des coupons virtuels téléchargeables en rayons.

Résultat.En deux mois, Yoplait a enregistré 120000 inscriptions sur le site Web et plus de 80000 téléchargements mobiles.

Marvellous pour Coca-Cola

Pour une marque comme Coca-Cola, difficile de passer à côté du marketing mobile, sauf à se couper de son public le plus acquis.

Le plan de lancement de Grip & Go, nouvelle bouteille de 50 cl dessinée pour faciliter la prise en main, a d'emblée intégré un volet mobile. Pour Coca-Cola, il fallait en effet s'adresser prioritairement aux 15-25 ans, en se rapprochant des mobinautes. Objectif: communiquer sur le produit, la marque et son univers, en exposant plus spécifiquement les "gamers" au slogan «Grip & Go, pour ceux qui bougent».

Le site mobile de Grip & Go dévoile une page d'accueil comprenant un lien vers le site wap.coca-cola.fr, une section goodies et une rubrique jeu. Car l'argument est avant tout ludique. Mécanisme central du dispositif marketing: le jeu.

Coca-Cola a voulu mettre le produit au cœur de l'expérience mobile. Les mobinautes doivent ainsi rechercher une bouteille en vadrouille dans les rues étroites d'une ville, en se déplaçant sur une carte en pixel art 3D à la définition assez proche de l'univers des jeux vidéo. Les utilisateurs peuvent également créer leur propre fond d'écran.

Résultat. En trois semaines, la campagne, associant bannières et «search marketing» a généré 75000 visites et enregistré 20000 participations (27% des visites). Plus de 8000 bouteilles ont été trouvées et 7000 fonds d'écran créés, pour une durée moyenne de visite de 7 minutes.

Phone Valley pour Procter & Gamble

Un plan média 100% mobile pour soutenir un relancement de produit et développer de la notoriété. Et une première pour Procter & Gamble. En mai 2008, l'industriel donne une seconde chance à Lacoste Touch of Pink, le parfum pour femme de Lacoste, et décide d'innover en misant à fond sur le marketing mobile, pour un budget test d'environ 50000 euros.

Au cœur du dispositif, un site mobile déclinant cinq fonctions : demande d'envoi d'échantillon, participation à un jeu-concours pour gagner un coffret du parfum, envoi d'un message MMS, téléchargement d'une pub TV et d'un fond d'écran, informations sur le produit.

L'agence Phone Valley a par ailleurs conçu et mis en place un plan médias visant à créer un trafic important vers le site mobile quelques jours avant la Saint-Valentin. Le plan associe des bannières placées sur les grands carrefours d'audience féminine et des "WAP push" (SMS incluant un lien direct vers le site WAP Lacoste Touch of Pink) adressés aux femmes de 18 à 25 ans. «Une campagne simple et bien ciblée», résume Olivier Le Garlantezec, vice-président marketing de Phone Valley.

Résultat.Plus de 55000 visiteurs sur le site en un mois, dont 10000 ont commandé l'échantillon ou participé au jeu-concours (dont 68% de contacts opt-in), soit un taux de transformation de 18%. Taux de clic moyen sur la bannière: plus de 6%. Taux de clic sur les WAP push: 12%. Interrogés en post-test, 74% des contacts disent penser acheter le parfum dans les semaines à venir.



SWB pour Gemey Maybelline

Comment être en contact avec ses clientes finales dans une configuration de vente indirecte? En les suivant à la trace jusque sur le lieu de vente. Pour promouvoir sa gamme d'eye-liners dans des linéaires saturés, Gemey Maybelline a misé sur une animation en magasins associant proximité et interaction.

Un service de diagnostic via le téléphone mobile conseille les clientes souhaitant acheter un kit de coloration de la marque. Conçu et géré par SBW, cet outil d'aide à l'achat a été lancé en octobre 2008. Budget de l'opération: moins de 100000 euros.

Les consommatrices flânant dans les rayons maquillage des magasins Monoprix parisiens sont invitées par des annonces PLV à composer un numéro à cinq chiffres. Elles recevront en retour immédiat un lien d'accès au minisite mobile ouvert par Gemey Maybelline proposant de l'information éditoriale et une offre de diagnostic. Contre des indications sur la couleur de leurs yeux, de leurs cheveux et le teint de leur peau, elles se voient adresser sur leur terminal un conseil gratuit.

Résultat. Le service enregistre 450 diagnostics par jour, pour un coût contact de 1,20 euro. «Nous devrions le décliner sur d'autres gammes, et peut-être à l'étranger», indique Paul Amsellem, président de SBW Paris.
Muriel Jaouën
14/05/2009 - Dans le sillage de l’Iphone, Apple révolutionne le marché des applications mobiles, donnant l’opportunité aux annonceurs et aux médias d’apporter un service aux consommateurs. Un marché publicitaire se dessine.

Le 23 avril, Connor Mulcahey, un jeune adolescent du Connecticut, télécharge Bump, la milliardième application disponible sur l'App Store, le magasin d'application en ligne d'Apple. La marque à la pomme a de quoi avoir le sourire : ce milliard d'applications a été téléchargé en neuf mois seulement !

Aujourd'hui, l'App Store en propose plus de 35 000 dans 77 pays à destination des dizaines de millions d'utilisateurs d'Iphone et d'Ipod touch. Un peu partout, des développeurs imaginent de multiples programmes (jeux, services et médias). En France, les dernières applications Iphone lancées concernent le quotidien 20 Minutes, le magazine Télé poche (Mondadori) ou le jeune chanteur Slimmy (Warner Music). Certaines sont gratuites, d'autres payantes (voir les tableaux des applications les plus téléchargées).

Ces programmes mis au point par des développeurs indépendants sont commercialisés par Apple, qui ponctionne 30% des recettes perçues, le reste revenant à l'éditeur. La vente de ces applications se fait directement via Itunes, le magasin en ligne de la firme californienne.

Mais l'objectif est aussi de «fidéliser le consommateur à la marque en rendant prohibitif le changement vers un autre environnement mobile car le client perdrait alors toutes les applications téléchargées», souligne Thomas Husson, analyste chez Forrester Research.

Côté marques, l'engouement est grand vis-à-vis de ces petites applications, dont le coût de développement oscille entre 10 000 et 90 000 euros. Certains prestataires de services y sont allés d'emblée, comme Pages jaunes et la RATP.

Les marques médias poursuivent la même stratégie. Lagardère Active, par exemple, a lancé l'application Première, du nom de son magazine cinéma, en décembre 2008. «C'est un guide des horaires et des salles de cinéma les plus proches de l'endroit où vous vous trouvez via le GPS», explique Emmanuel Vacher, directeur marketing et commercialisation de Lagardère Active. Cette application gratuite, développée en interne, a été téléchargée 150 000 fois.

Toujours chez Lagardère, une application Elle à table, qui propose plus de 5 000 recettes en ligne, a également été lancée le 7 mai. Celle-ci est payante cette fois (3,99 euros). Une tendance «cuisine» que l'on retrouve déjà sur la console Nintendo DS, mais en beaucoup plus onéreux…

Vrai relais de croissance pour les fabricants

Cette vision très marketing des applications pour Iphone vient tout droit d'Apple. La marque a en effet posé l'antienne «à chaque question, une application». Pourtant, certaines fois, la firme californienne, qui valide chacune des applications, fait la fine bouche.

Ainsi, l'opérateur Orange, pourtant distributeur exclusif en France du terminal d'Apple jusqu'à il y a peu, a eu toutes les peines du monde à faire accepter son application gratuite de télévision, aujourd'hui l'une des plus téléchargées en France.

L'opérateur SFR, qui a également lancé sa TV sur Iphone, compte proposer une dizaine d'applications mobiles dans l'année, «dont l'essentiel sera gratuit», précise Jean-François Caillard, directeur de l'écosystème innovation de SFR.

Si le nombre d'utilisateurs d'Iphone est encore limité [COMBIEN EN FRANCE ?], ce terminal prouve que le mobile peut devenir un vrai relais de croissance pour les fabricants. Ceux-ci s'investissent donc tous dans la commercialisation d'applications mobiles.

En juin, Nokia lancera ainsi sa boutique, baptisée Ovistore. «Pour 2011, nous visons 300 millions d'utilisateurs et un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros», confie Xavier des Horts, directeur de la communication de Nokia France. Le fabricant canadien RIM, lui, a mis en route son Blackberry Appworld depuis le 1er avril aux États-Unis.

On s'en doute, Google ne reste pas inactif face à ce phénomène. Via son système d'exploitation mobile Android, il se positionne, mais avec une stratégie différente, qui est de créer à terme un marché publicitaire. En sortant un Android «ouvert» aux développeurs et aux fabricants, Google a d'emblée proposé un Android Market. Mais si les téléphones équipés d'Android débarquent seulement maintenant en France, Google table sur du long terme en opérant ainsi. «Le géant du Net cherche à atteindre une masse critique de terminaux Android où les services Google seront mis en avant pour pouvoir atteindre une audience massive qui permette de monétiser à terme tout l'inventaire mobile de Google : Google Search, Google Maps, Gmail, Google Latitude ou You Tube mobile», explique Thomas Husson de Forrester Research.

Son succès sur la publicité en ligne pourrait ainsi se prolonger sur le mobile, d'autant que Google a dans son écurie la régie Double Click, qui a déjà pour partenaires les régies mobiles Admob et Millennial Media.

Monétiser par la bande passante ou la publicité

Dans ce nouvel écosystème, quelle sera la place des opérateurs mobiles ? La marque à la pomme les a déjà zappés : le paiement des applications s'effectue directement via Itunes. Du côté de Nokia, des négociations sont en cours. Ainsi, le fabricant finlandais a déjà signé un accord avec T-Mobile : les applications payantes qui seront téléchargées sur l'Ovistore seront facturées directement par l'opérateur mobile mondial.

En France, les choses paraissent plus difficiles à mettre en place. Ainsi, chez Nokia, on émet des réserves quant aux «opérateurs gourmands prêts à prélever jusqu'à 40% des revenus générés par une application». Côté opérateurs, on souligne à l'inverse «être plutôt dans des logiques de micropaiement. Une application coûtant 90 euros, c'est bien au-delà de ce qu'on veut facturer à nos clients», estime Catherine Le Drogo Ferrari, directrice marketing des offres multimédias chez Orange.

«La carte à jouer des opérateurs mobiles est plutôt dans la fourniture du réseau. Eux seuls, en effet, ont la maîtrise des tuyaux. Ils pourraient ainsi commercialiser des applications vidéo qui sont pour l'instant refusées par Apple car elles “mangent” trop de bande passante», estime Antoine Levêque, directeur général de l'agence Marvellous (Aegis).

Autre levier de monétisation : la publicité. Il est en effet tout à fait envisageable d'insérer de la publicité dans ces applications. Lagardère Publicité commence ainsi à commercialiser des espaces publicitaires sur ses propres applications. Deux formats sont mis en avant : un écran publicitaire d'ouverture qui s'affiche pendant le téléchargement des données ou des bannières traditionnelles. Le troisième stade est bien évidemment celui de l'e-commerce, notamment via Itunes.

Au rythme où se développent les applications mobiles - Apple et concurrents compris -, n'y aura-t-il pas un effet de saturation ? Comment l'utilisateur pourra s'y retrouver dans tous ces nouveaux programmes ? «Des métamoteurs vont voir le jour, à l'instar d'un “Google du mobile” qui référencera les applications mobiles», souligne Paul Amsellem, directeur général de SBW Paris. Google, via Android, pourrait alors recycler ses bonnes vieilles recettes de référencement sur le Web.

Mais, du coup, se pose la question de la visibilité de son application pour une marque. «Aujourd'hui, pour avoir une application visible, il ne faut déjà pas oublier d'ajouter à son budget, un budget de communication off-line !», rappelle Thomas Husson (Forrester Research). En effet, à moins d'être parmi les 20 premières applications téléchargées sur l'App Store, on bascule très vite dans l'oubli.

10 juil. 2009

Marketing mobile : Comment référencer et générer du trafic sur un site internet mobile?

Le référencement d’un site internet mobile et le trafic généré constituent des facteurs importants de succès.

Les leviers du marketing mobile pour bâtir et construire une audience sur un site internet mobile.

De la logique du référencement sur l’Internet mobile… Trois canaux peuvent être utilisés dans le cadre d’une stratégie marketing mobile pour référencer un site internet: chez l’opérateur (On portal), sur les moteurs de recherche (Off portal) et le référencement chez le trio-opérateur Gallery.

* On portal ou référencement chez l’opérateur

Chaque opérateur mobile propose aujourd’hui à ses clients une offre de services multimédia mobile spécifique : par exemple, i-modeTM de Bouygues Telecom, Orange World d’Orange France, Vodafone Live! de SFR. La page d’accueil par défaut de chaque opérateur constitue la principale porte d’entrée de mobinautes sur le site mobile.

* Off portal ou référencement sur les moteurs de recherche

En marketing mobile, le principe du off portal renvoie aux moyens d’accès
Le moteur de recherche développe des applications pour accélérer l'internet mobile

Le moteur de recherche développe des applications pour accélérer l'internet mobile

par l’internet, en dehors des portails des opérateurs. Les moteurs de recherche comme Google, Yahoo, en sont des exemples. Par le canal de ces outils, vos cibles accèdent à votre site mobile en tapant directement l’url. De plus, Google, le moteur recherche américain, propose depuis quelques jours le service de liens sponsorisés sur les sites mobiles. Un service qui comme son équivalent sur le web constitue une source de trafic sur un site.

* Référencement chez le tri-opérateur Gallery


Gallery: moteur de recherche de l'internet mobile

Gallery est une offre commune aux principaux opérateurs. C’est un kiosque de services multimédia mobile, accessible dans par tous les clients équipés d’un mobile compatible, quelque soit leur opérateur. L’accès aux services Gallery se fait de plusieurs manières:

- Le moteur de recherche Gallery
Il permet d’accéder à un service en fonction de son nom ou de mots clés associés au service

- Le 30130
Le 30130 est une fonction qui permet d’accéder au moteur de recherche Gallery via SMS. Le mobinaute Envoie par SMS un nom de service, une catégorie, au numéro 30130 et reçoit en retour un SMS porteur d’un lien cliquable vers le ou les services Gallery correspondant à sa recherche.

- L’achat de mots clés
Mots Clés: Pour chaque service, l’éditeur choisi 2 à5 mots clés gratuits en rapport avec sa marque, son contenu ou son service qui permettront de l’identifier sur le moteur de recherche.(option mot clés payants jusqu’à20).

- Web to Gallery
A partir d’un site web, l’internaute peut entrer son numéro de mobile pour recevoir sur son téléphone mobile un message avec un lien cliquable le redirigeant vers la page d’accueil du site mobile Gallery associé Des moyens d’accès qui s’appuient sur des services mobiles.

En dehors des services des opérateurs et de Gallery, d’autres moyens pour générer du trafic sur un site internet mobile existent:

- Mettre en œuvre une campagne avec lien cliquable de sms , Push Mail, MMS mixte, wap push vers une base de données opt-in.

- L’envoi de sms de requête: (envoyer “Parfum” à un numéro)

- Le Web to mobile (faire connaître son site mobile à partir de votre site web). Le web to mobile qui consiste à saisir son numéro de GSM sur un espace pourvu à cet effet sur le site de la marque. Ensuite et après avoir cliqué sur un «bouton » vous recevez un SMS encapsulant un lien cliquable permettant d’installer l’application

- Le code barre 2D: pour l’utilisation sur des supports d’affichage. Les codes 2D offrent la possibilité de stocker des informations ou un lien caché par lequel vos cibles accèdent à votre site mobile.

- Le Widget qui est une application embarquée qui permet au mobinaute d’avoir un accès fluide à un site mobile. C’est une forme de raccourci d’accès à votre site mobile.

- La complémentarité des médias (off line, online et mobile) garantie une plus grande efficacité de votre projet. Par le biais de promotion, animation et publicité sur l’internet ou à travers les médias classiques vous contribuez à placer le mobile dans une stratégie multi canal et augmenter ainsi vos chances de réussite.

- Par une approche de personnalisation de message, plus adaptés au profil de vos cibles, vous vous donnez les moyens de les attirer encore plus.

28 février 2009 par Le blog du marketing mobile

9 juil. 2009

Quelques leviers pour réussir sa campagne de Marketing Mobile

bonjour à tous, voici un article qui pourrait vous intéresser

Les PME se lancent dans des campagnes de publicité sur mobile par SMS ou MMS. Voici quelques conseils avant de se lancer.

1 . Définir ses objectifs

Dans la constellation d'outils qu'offre le marketing mobile, pas facile de faire son choix. Doit-on immédiatement se lancer sur du MMS, voire de la vidéo ? Peut-on d'abord faire ses gammes sur le SMS ? En fait, tout dépend de la finalité de l'opération. Selon que l'annonceur voudra diriger son client vers un site Wap, vers des magasins, ou vers un centre d'appels, par exemple, il aura intérêt à se positionner sur l'un des supports. "En règle générale, le SMS est plus utilisé pour des opérations de marketing direct et le MMS pour des opérations de communication"

Adosser son dispositif mobile à la stratégie globale de communication reste donc la clé.

2.Définir sa cible

Autre facteur que l'annonceur doit garder à l'esprit : la cible à laquelle il souhaite s'adresser. Le marché a aujourd'hui à sa disposition une base de données de 4 millions de numéros en opt-in. Un peu moins de 10 % des abonnés mobiles ont donc accepté de recevoir des informations publicitaires et de figurer sur ces bases de données. Le parc de terminaux compatibles MMS étant un peu moins fourni, la base de clients sur laquelle des opérations multimédia sont réalisables est un peu moins forte. Elle serait aujourd'hui d'un million de personnes, mais le taux d'équipement augmentant rapidement dans ce domaine, la barre pourrait se situer à terme entre 2 et 3 millions.

Ensuite, il est toujours temps de cibler sa campagne, sur les 15 - 25 ans, les plus de 30 ans, les CSP+ ou encore les jeunes actifs parisiens. Ces critères peuvent être affinés avec les prestataires de SMS et MMS pour les professionnels . Contrairement à l'idée reçue, les jeunes ne sont pas forcément les seuls utilisateurs sensibles à ce média. Certaines campagnes, positionnées sur des cibles différentes, ont aussi obtenu des résultats jugés satisfaisants.

3 . Choisir un message

Le principal attrait du téléphone portable dans la stratégie marketing réside dans les taux d'ouverture des messages, plus élevés que sur le Web par exemple. Sur des campagnes SMS ou MMS, le taux de lecture est en effet compris entre 92 % et 95 %, apportant une visibilité accrue à l'annonceur. Encore faut-il bien préparer son message. Dans cette perspective, l'arrivée du MMS a complexifié le problème. Sur le SMS, il s'agit avant tout de choisir un message qui a de l'impact. Le MMS nécessite, lui, une vraie création graphique. Deux possibilités, donc, en MMS : la photo ou la vidéo. pour la photo une attention particulière à apporter à la première image, qui doit accrocher le regard. Pour les vidéos, la tendance est à des spots d'une vingtaine de secondes.

4 . Choisir le moment opportun

Le marketing mobile est un secteur extrêmement réglementé. Pour éviter le spam, les législateurs, en collaboration avec les opérateurs mobiles, ont mis des barrières assez élevées. Les annonceurs ne peuvent donc pas envoyer de SMS ou de MMS les dimanches et jours fériés, et les envois ne peuvent avoir lieu qu'entre 8h le matin et 21h le soir, ce qui laisse tout de même des marges relativement importantes. Mieux vaut toutefois réfléchir au moment le plus opportun pour déclencher ses envois.

Le marketing sms ou mobile est donc un levier fort pour les PME et fait parti de la communication multicanale.

4 juil. 2009

Le canal mobile, une solution marketing efficace et économique à privilégier en temps de crise

Le difficile contexte économique que les entreprises traversent aujourd’hui doit, comme toute période de crise, inciter les acteurs à développer de nouveaux schémas de pensée, et pour ce qui est de la communication, à imaginer de nouvelles solutions d’adressage et de séduction, avec la préoccupation bien naturelle de l’optimisation des investissements. Les canaux traditionnels de communication ne sont bien entendu pas remis en cause, mais il parait pertinent d’étudier de nouvelles alternatives pour répondre à leurs objectifs.
Dans de telles circonstances, les entreprises doivent pouvoir trouver dans le canal mobile une solution précise, parce que personnalisée, et accessible, parce que présentant des tickets d’entrée très abordables, qui font émerger de très beaux atouts dans l’univers des moyens de communication.

Avec une pénétration de 90% de la population française et des usages très personnels, le mobile a désormais un rayonnement qui permet de le considérer comme le seul canal de mass marketing individuel. A ce titre, il mérite qu’on lui accorde la même attention que les canaux de communication plus traditionnellement utilisés par les entreprises pour lui donner les moyens de participer à tous types d’objectifs marketing ou de communication.

Or malgré de tels chiffres, les entreprises n’ont pas encore conscience des atouts prépondérants du mobile pour accompagner le développement de leur activité :

* personnalisation :
le mobile permet de diffuser une information ciblée et impliquante grâce à l’attachement que les usagers ont pour leur téléphone.

* instantanéité
continuellement connecté (peut-on parler de dépendance…), le mobile permet une relation Marque-Consommateur à tout moment et en tout lieu !

* praticité et d’utilité
L’objectif premier du mobile est de rendre service à l’usager. Une telle fonction, grâce au développement des technologies, s’exploite parfaitement aujourd’hui commercialement, que ces solutions soient Internet mobiles pour trouver un produit, ou bien de géolocalisation pour se rendre dans un magasin, ou encore promotionnelles pour profiter d’une offre.


Le mobile possède une capacité unique d’interaction avec le consommateur final. Il peut intervenir dans le cycle de vie d’une marque (lancement, recrutement, trafic, fidélisation, promotion, satisfaction, vente…) dans la mesure où la stratégie mise en œuvre est adaptée aux habitudes d’usages et aux conditions d’équipement des cibles, et surtout, quand le canal mobile est envisagé dès l’amont des réflexions : pour que l’utilisation du canal mobile soit efficace, les entreprises doivent définir avec précision ses objectifs et son périmètre. En effet, ses caractéristiques très personnelles, voire intimes, font du mobile un « outil » efficace dès qu’il permet de répondre à une attente et/ou à un besoin : cela s’anticipe et se construit. Si le mobile est utilisé de manière appropriée, il peut devenir un canal très performant de fidélisation du client en créant un climat de confiance et de considération avec la marque.

Dans une stratégie de communication, l’exploitation d’outils associés aux services mobiles tels que le SMS ou le MMS, le Flashcode, le Bluetooth propose des prolongements d’action vers le consommateur final inégalées. Sans prétendre devenir un canal de substitution, le mobile doit pouvoir être appréhendé comme relai de campagnes medias réalisées. il s’en construira ainsi un lien entre la Marque et le consommateur final, souvent à l’initiative de ce dernier, qui en fera un formidable levier de réactivité instantanée, puis dans la durée si la relation est entretenue…

Le canal mobile constitue donc une solution très pertinente pour entretenir et développer la relation avec le consommateur. Dans le contexte économique actuel, il présente l’avantage d’afficher des arguments déterminants dans la stratégie des entreprises.

Ces bénéfices reposent sur 3 facteurs clés :

* des « tickets d’entrée » très accessibles

* une exploitation ROIste forte grâce à des capacités de tracking importantes.

* des coûts de réalisation de campagne très compétitifs

L’intérêt des annonceurs pour le canal commence à se révéler. Mais à l’heure où les entreprises avouent des difficultés à entrer en contact avec leurs consommateurs, le mobile leur donne la possibilité de pénétrer, et d’exister, dans la poche de leurs clients et de leurs prospects. Il devient donc opportun de transformer cette « curiosité » en « solution » !

Mercredi 13 Mai 2009
Par Pierre Gaymard, Président Directeur Général de WAYMA

Is The Mobile Web Right For Your Ecommerce Business?

Among the topics of conversation for those who make 2007 business technology predictions is the extent to which the "mobile web" — cell phones and other devices that access the Internet for information and ecommerce — will gain traction in the United States.

In parts of Europe and Asia, devices with mobile Internet capability, such as cell phones and personal digital assistants (PDAs), actually outnumber desktop PCs and laptops. However, in America, the mobile web has been limited until now to communication among tweens, teens and twentysomethings. They text message each other, take photos and use phones, PDAs and hybrid devices for email, much like the rest of us leveraged our PCs back in the mid-1990s.

Don Dodge, currently the director of business development for Microsoft's Emerging Business Team, writes on his blog regarding his Top Five Hot Technology Predictions for 2007, "Mobile applications are hot, going far beyond ring tones."

Ross Dunn, the CEO of StepForth Placement Inc., a Canadian search-engine marketing company, wrote in an article for the Internet Search Engine Database, that the mobile "marketplace will see significant growth this year as Internet marketing companies jump into the fray and begin offering mobile site creation, promotion and optimization."
Progress: dotMobi

Investments made into the progress of mobile Internet technology by traditional web giants like Microsoft and Google is the source of excitement voiced by pundits like Dodge and Dunn. Toward the end of 2006, a construct called dotMobi was made available to the business public, allowing companies — from entrepreneurships to conglomerates — to buy top-level domains "dedicated to delivering the Internet to mobile devices," according to the dotMobi website.

Investors into this effort (which got started way back in 2000) include players like Ericsson, Google, GSM Association, Hutchison, Microsoft, Nokia, Orascom Telecom, Samsung Electronics, Syniverse, T-Mobile, Telefónica Móviles, TIM and Vodafone.

There is no requirement that business owners endeavoring to take their ebusinesses into the mobile environment sign up for a .mobi domain. However, the upside to having a .mobi domain is that savvy mobile consumers will know your mobile site complies to dotMobi organizational standards, which require your mobile site to work across a multitude of devices.
Is It Time To Dive In?

However, does this mean small business owners should make room in their capital budgets for the creation, implementation and promotion of mobile ecommerce sites in 2007? Can't the mobile web wait just a bit?

"It hasn't been done a lot yet," acknowledges Rob Witman, the CEO of RiffWare, a California-based company providing mobile application and services development.

Witman's chief concerns about the mobile web for business echo the concerns users have had about mobile websites for years: frustrating site interfaces, development constraints and promotional difficulty.

"I'm very frustrated personally with the mobile Web experience," he said specifically directed toward business and ecommerce via mobile Web. "I don't see it being a big thing right now."
Two Ways to Go Mobile

Nevertheless, he and a multitude of other experts say it will be big soon. Witman said that for the business that's ready to dive into mobile waters, there is a two-pronged approach to selling goods and services on the mobile web.

Businesses could develop applications to be run on mobile devices that would allow customers to buy their goods or use their services. For example, RiffWare created an application for a service called WeatherBug, which, when installed on a mobile device, can be used to deliver real-time weather content to subscribers.

An example of a service that can be run on mobile devices to facilitate ecommerce is eBay Mobile, which allows buyers to search for items, view a simplified items listing and bid and buy on selected goods.

"They're able to provide you a much better user experience than by going through the mobile web," Witman said.

The second and perhaps most economical way to move from the traditional website to a mobile web presence, Witman said, is to recreate your site in such a way that it can be viewed on mobile devices. When Witman says that a business would need to recreate its website for delivery to mobile devices, that's exactly what he means.

"You almost have to go back and redesign the whole thing," he said.

For example, if your website features Flash, a lot of JavaScript coding or video, a separate website altogether is an imperative. Because of limited screen sizes, browser resolutions and the differences imposed by the wide variety of devices from phones to PDAs, you'll likely want to start from scratch with a mobile website regardless.

"It really is a custom environment," he said.

Simplicity is paramount when designing a mobile website. Not only are you limited graphically, it's important that your site be organized in such a way that information can be accessed with a minimal number of clicks and a minimal amount of typing. However, businesses that want to build mobile websites can pick from an array of tools that will equip them to do so in a matter of minutes.

A service available on Mobisitegalore.com will help build your mobile website in a click-and-choose fashion with no technical knowledge required. It's free, although the service does accept donations. This option claims to be standards compliant.

Standards compliancy is important when developing sites for the mobile web — it ensures that your eSite can be viewed in a consistently acceptable fashion over a range of devices. To that end, the World Wide Web Consortium (W3.org), an international coalition working to develop universal web standards, approved a markup language in 2006 to make that possible. It's called the Device Independent Authoring Language (DIAL). It's similar to HTML in its structure, yet different in syntax.

In terms of hosting, mobile sites can be stored on the same server that houses a conventional website. Most hosting providers allow developers to create subdomains that point to folders on the server. In such an arrangement, a subdomain for yoursite.com could point to a folder on the server housing the related mobile web pages.
Taking Mobile from a Communication Tool to a Transactional Device

According to Witman, the processes and technologies by which consumers buy products over the mobile web are the same as for transactions conducted via the traditional Internet. For example, he noted that a typical ecommerce merchant account should work fine when accessed via a mobile website.

Nevertheless, the concern remains that it's necessary to develop an online store in such a way that it displays properly on mobile devices. Also, ecommerce stores should be organized in such a way that mobile consumers are required to do only a minimal amount of clicking and typing.

Meanwhile, companies like PayPal have begun to establish mobile-specific payment mechanisms, such as PayPal Mobile, which allows PayPal account holders to send money to other mobile consumers. The transactions are protected via a PIN number, and according to the company's website, mobile transactions are protected under the same policies that guide online purchases. PayPal even has a text-to-buy feature in which consumers can purchase goods via their mobile device with a single click.
Security Concerns

Conventional websites utilize SSL certificates to encrypt information going from buyer to seller. Savvy web users know to look for the https:// protocol as well as the closed lock at the bottom of the browser window to know whether the SSL certificate is in place before finalizing a purchase.

Mobile websites utilize something called Wireless Transport Layer Security (WTLS) encryption between "mobile devices, micro-browsers and servers that support the WTLS protocol," according to the Entrust certificate services web page. A one-year server certificate from Entrust costs $1,199. Businesses can purchase a two-year certificate for $1,999.
Promoting Your Mobile Biz

Let's say your mobile site is up, and it works across most all mobile devices. Now, how do you get people to visit?

"The difficulty for a small business is going to be in driving people to that place," Witman said.

Both Yahoo! and Google have invested significant money and energy into mobile search, which by some estimates could be a $10 billion industry by 2010. Therefore, optimizing your mobile site for mobile search is a must for the mobile business. Shari Thurow at Searchenginewatch.com recommended in a Dec. 26 article that site builders keep content relevant but short and that they adhere to standards.

However, a smart mobile-search strategy for 2007 might include a simple communication to existing customers that your online website can be accessed via mobile devices. Let them know that they can take you with them wherever they go.
Conclusion

While prognosticators suggest 2007 is finally the year mobile web will break out in the United States, from an ecommerce perspective, it's not such a sure thing. Mobile web usability headaches and promotional limitations make it difficult for small businesses to consider an immediate investment.

However, efforts such as dotMobi and standards such as DIAL make it clear that big business is intent on making the mobile web a significant ecommerce player in America soon. That means 2007 might be a great year to analyze what mobility means for your small business and how you can take advantage of it to gain a competitive edge.

Les cybermarchands à l'heure du m-commerce

La France compte plus de 15 millions de mobinautes, selon les chiffres de l'Arcep du 30 septembre 2007. Soit environ la moitié du parc d'internautes. Pour autant, les usages commerciaux de ce média tardent à décoller : le marché de la publicité sur mobile est aujourd'hui encore embryonnaire tandis que le marché du m-commerce reste limité aux biens digitaux à faible valeur monétaire (logos et sonneries principalement).

Un petit nombre de cybermarchands, cependant, a fait le choix d'être présent sur le mobile : d'aucuns pour compléter leur stratégie multi-canal et être dans les starting-blocks quand le m-commerce décollera, d'autres, véritables pionniers, défrichent le marché.

Découvrez, en cette période de soldes, sur quels sites bénéficier de bonnes affaires et acheter en toute sérénité depuis un téléphone mobile.

Le service de comparaison de prix sur mobile de PriceMinister

» Date de lancement : juin 2007

» Objectifs et ambitions de PriceMinister sur le mobile : "Pour le moment, il s'agit uniquement d'un service de consultation et de comparaison de prix quand on est dans un magasin, explique Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de PriceMinister. Un jour, le mobile représentera une part importante des ventes de PriceMinister, mais pas à court terme. Le jour où le m-commerce sera devenu une réalité en France, nous serons présents."

» Fonctionnalités et contenus : Pricemini.mobi permet aux consommateurs de consulter depuis leur mobile les meilleurs prix proposés par les vendeurs PriceMinister parmi les 45 millions de produits culturels disponibles sur le site. Seuls les produits culturels sont disponibles car le service nécessite d'entrer dans le moteur de recherche le code barre du produit, son titre ou son auteur. Apparaissent alors la photo du produit et toutes les informations sur les meilleures offres des vendeurs.
Le mobinaute peut, s'il le souhaite, entrer son e-mail pour recevoir les résultats de sa recherche et poursuivre la relation une fois devant son ordinateur.

» Accès : Pricemini.mobi est accessible depuis tout téléphone équipé de l'Internet mobile, en entrant l'adresse dans le navigateur.

» Audience : plusieurs milliers de requêtes par mois.

» Projets pour 2008 : créer un compte utilisateur et possibilité de payer directement sur le mobile.


Le site de Kelkoo sur mobile

» Date de lancement : 20 novembre 2007, après deux semaines de bêta test.

» Objectifs et ambitions de Kelkoo sur le mobile : "Notre idée est d'être présent sur le mobile face au constat du développement de l'Internet mobile, et notamment du e-commerce sur mobile, indique Benoît Parizot, responsable produit Kelkoo chez Yahoo. La nouvelle offre Kelkoo Mobile s'inscrit dans la stratégie de Yahoo de développement de services sur mobile, qui a pour objectif de répondre toujours au plus près aux nouveaux besoins de ses utilisateurs."

» Fonctionnalités et contenus : Kelkoo Mobile permet au mobinaute, avant d'acheter un produit en magasin, de comparer les prix et d'obtenir des informations détaillées (fiches techniques, prix, disponibilité des produits et délais de livraison ainsi que les avis des internautes) sur plus de 6 millions de produits chez plus de 2.000 marchands du Web.

» Accès : sur tous les terminaux mobiles dotés d'un accès à Internet, l'iPhone inclus via une version dédiée, en saisissant dans le navigateur de son téléphone l'adresse m.kelkoo.fr.

» Modèle économique : Kelkoo Mobile repose sur le même système de facturation au clic des marchands que son grand frère Kelkoo Web.

» Audience : Entre 500 et 1.000 visiteurs uniques par jour.

» Projets pour 2008 : lancement dans d'autres pays européens où Kelkoo est présent ; intégration plus poussée des marchands pure players mobiles et proposition éventuelle du service et de la plate-forme en marque blanche.

1 juil. 2009

Les avantages du marketing mobile

Le marketing mobile est le parallèle du webmarketing sur mobile. Il se décline actuellement sous quatre grandes formes : les SMS-MMS publicitaires, le Bluetooth marketing, les codes-barres 2D et le marketing géolocalisé. Encore peu connu mais attractif et peu coûteux, le marketing mobile est en première ligne pour faire du cross média. Ce dernier consiste à conjuguer les différentes formes de publicités et ainsi de pouvoir facilement faire le lien. Par exemple, l'acheteur en supermarché peut, en passant près d'un stand, recevoir un message sur son terminal mobile lui permettant d'aller sur le site mobile de l'enseigne et de recevoir un code de réduction...

Le marketing mobile offre aux annonceurs un puissant support de communication grâce à ces quelques atouts. Tout d'abord, comme nous le disions dans l'introduction, le taux de pénétration du mobile, avec ces 87,6 %, est le plus élevé de tous les supports électroniques. L'Association Française du Multimédia Mobile (AFMM) les résume sous 5 initiales : les 5P.
Les 5P du Marketing Mobile

Puissant : Grâce à l'avancée de l'Internet Mobile, le consommateur reste disponible à tout moment. C'est justement sur ce point que le mobile est intéressant. La géolocalisation permet de réaliser des campagnes très pertinentes car parfaitement ciblées. En fonction du lieu, de l'heure ou du mode de vie, les messages peuvent être différents.

Pertinent : Les terminaux mobiles nous offrent aussi une accessibilité et une communication immédiate avec le prospect. Grâce à cet avantage, les messages peuvent être encore mieux personnalisés afin de favoriser le taux de transformation.

Personnel : Le terminal mobile est l'objet de communication le plus proche des Français dû en partie à cette « mobile dépendance » que nous avons évoquée dans l'introduction. L'avantage de cette proximité est donc de pouvoir être sûr de joindre le mobinaute en temps réel.

Profitable : Par rapport à des campagnes radios ou télés, la mise en place d'une campagne de marketing mobile est plus rapide et moins coûteuse car les bases de consommateurs se créent au fur et à mesure par l'annonceur.

Polyvalent : Le mobile n'est pas un objet comme les autres. En effet, en plus de sa fonction basique, à savoir téléphoner, les utilisateurs s'en servent pour de nombreuses fonctions supplémentaires qui peuvent servir pour réaliser des campagnes de marketing mobile. Par exemple, l'envoi d'un jeu au nom de l'annonceur, des dates d'ouverture ou de lancement mis directement dans l'agenda du mobinaute...

Ces 5P constituent, aujourd'hui, tout ce que les annonceurs demandent de posséder dans le but d'améliorer qualitativement leurs relations clients.

Ces 5P peuvent, par conséquent, remplir tous les objectifs du marketing et rendre l'Internet Mobile plus puissant que l'Internet fixe. En effet, grâce à l'Internet Mobile tous les objectifs marketing peuvent être atteints, à savoir :
Les objectifs marketing atteints par le mobile

* Séduire une nouvelle audience qui ne visite jamais les sites web classiques. Cela peut sembler opportuniste mais le nombre de terminaux mobiles dans le monde dépasse largement le nombre d'ordinateurs et donc d'internautes.
* Améliorer la relation client par de nouvelles formes d'interactions grâce aux applications mobiles.
* Dé-ringardiser une marque
* Créer du trafic dans les points de vente

Avant de relater les différents outils de marketing mobile, il est important de préciser que les règles juridiques sont très strictes concernant la réception de données sur mobile. Bien que les consommateurs restent perplexes quant à ces différentes dispositions, la constitution et la qualification de base de données sont régies par un opt-in très rigoureux. Toutes ces règles vont dans le sens de la protection du consommateur et par conséquent implicitement la démocratisation des campagnes de marketing mobile.

PETIT TOUR DES MOBILES AGENCY et de leurs innovations

Bonjour à tous , nous allons faire un tour d'horizon des agences de marketing mobile.

Commençons par Nexence

Les éditeurs de solutions de marketing ne sont jamais à court d'idée et celle proposée par Nexence veut renouveler le marketing interactif avec un timbre poste sur lequel est imprimé un code-barres 2D lisible depuis un téléphone portable.

Les codes-barres 2D permettent d'accéder à une URL à partir du décodage d'un motif spécifique. Son intérêt est particulièrement notable avec les téléphones portables, pour lesquels entrer une adresse Web relève parfois de l'épreuve d'endurance.

Nexence, agence et éditeur de solutions de marketing mobile, dévoile une nouvelle façon pour les entreprises de communiquer : l'alliance du timbre poste et du code-barres 2D. Le principe est simple : l'URL encodée dans le code-barres 2D, lue par le téléphone directement sur le timbre, ce qui permet d'accéder à la page Web liée.

Nexence s'occupe de la création du timbre et en fait réaliser l'impression auprès de la Poste. Il peut être utilisé comme un timbre standard et permet d'affranchir et d'expédier tous les types de courrier, avec l'avantage d'être personnalisable graphiquement et interactif puisque la page Web accessible depuis un mobile peut correspondre au site Web de l'entreprise, à la présentation d'un produit, à l'accès au catalogue, à un jeu-concours, etc.

Le logiciel de lecture du code-barres pour le mobile est gratuit et n'importe quel appareil photo numérique ( 1 mégapixel au moins ) peut convenir pour le décodage. La solution de Nexence possède surtout l'intérêt de pouvoir fonctionner de façon autonome, sans contraintes opérateur et en utilisant des solutions universelles assurant la possibilité d'un impact international.

Pour Vincent Herman, fondateur et dirigeant de Nexence, " intégrer au développement de nos solutions de code barres des technologies ouvertes ne nécessitant aucune activation du code chez l'opérateur téléphonique est une réponse aux demandes du marché des agences et annonceurs qui souhaitent des solutions indépendantes et ouvertes à l'international.

2009 sera une année importante dans le domaine du code barres 2D. En effet, nous réalisons en cette période de l'année un nombre important de timbres 2D pour accompagne les voeux de nos clients. " Le marketing mobile prend parfois des formes surprenantes...

24 juin 2009

Le CRM mobile s'impose dans les entreprises françaises

Les applications mobiles de relation client trouvent leur place dans les smartphones. Et la crise pousse les entreprises à déployer ce type de solution métier qui améliore les cycles de vente et la productivité. Mais il s'agit de bien préparer le terrain.

51% des entreprises européennes estiment qu'elles ont raté des opportunités à cause du manque d'outils CRM mobile (relation client). Ce résultat, issu d'une étude menée par Forrester pour le compte de RIM, illustre l'importance croissante de ce type de solution au sein des entreprises.

Les bénéfices des outils de relation client sont bien connus (amélioration de la productivité, hausse du volume des ventes, réduction des coûts, amélioration de la satisfaction client). Et ils sont amplifiés en situation de mobilité puisque les forces de vente peuvent les exploiter en temps réel.

Avantage compétitif

"L'accès à l'information client est déterminante pour conclure une affaire", explique Christophe Lefort, responsable des relations avec les opérateurs de RIM, le fabricant du BlackBerry, lors d'une table ronde organisée sur la question.

"L'accès en temps réel à l'information constitue un avantage compétitif de taille", renchérit Patrick Reboul, directeur des opérations de Sage dont 50 commerciaux ont été équipés d'une solution mobile dédiée. "La connaissance du client en temps réel est un bénéfice incontestable du CRM mobile", ajoute Thomas Husson, senior analyst pour Forrester.

Avec des smartphones et des réseaux haut débit sans fil qui supportent de mieux en mieux ce type d'application, le CRM mobile commence donc à s'imposer dans les entreprises. Ainsi, toujours selon l'étude de Forrester (1000 personnes dans cinq pays), 58% des entreprises interrogées estiment "important ou très important" de 'mobiliser' le CRM.

D'ailleurs, 49% des entreprises françaises interrogées ont déjà déployé ce type de solution (contre 41% en Europe). Pour autant, les déploiements concernent d'abord les grands comptes, les entreprises de moins de 500 salariés n'étant que 33% à déclarer avoir mis en place un projet CRM mobile.

ROI en 8 semaines

Il faut également dire que le contexte économique difficile pousse les entreprises, à la recherche de leviers pour réduire leurs coûts, à accélérer leurs décisions en la matière. Et le ROI du CRM mobile est rapide : entre 4 et 8 semaines avance Forrester. "La crise renforce le besoin de proximité avec le client", souligne Claude Cordier, directeur marketing de Sage qui propose un package CRM mobile avec RIM et SFR.

Pour autant, l'étude met également en avant certaines inquiétudes. Les coûts associés effraient 71% des entreprises qui envisagent de déployer une solution. 40% des sondés estiment par ailleurs manquer de compétences internes suffisantes pour assurer le support. Et une majorité pointe les problèmes liés à la sécurité des données.

"D'où l'importance du travail en amont à réaliser, des actions de formation, de l'accompagnement", souligne Thomas Husson de Forrester. Des conseils qui s'appliquent à n'importe quel projet d'application métier mobile.

Et visiblement, c'est l'aspect humain qui demande le plus de travail.

"La principale difficulté n'a pas résidé dans le déploiement du projet, ça a pris 15 jours, ni dans le ROI, il a été quasiment instantané, mais dans l'adoption de nos commerciaux" explique Xavier Vallée, DSI du groupe Akeyris, un promoteur immobilier.

Après avoir déployé une solution permettant notamment de pusher les rendez-vous des vendeurs et d'accéder au stock des locaux vacants, l'entreprise a observé une certaine méfiance de la part des utilisateurs.

Aspect humain crucial

"Certains ont assez vite compris l'intérêt de la chose en termes de potentiel sur les ventes et donc sur leurs commissions. D'autres, environ 30%, ont considéré l'outil comme de la surveillance. La conduite du changement est cruciale car certains professionnels sont hostiles aux sauts technologiques. Il faut donc y aller en douceur", explique-t-il.

L'objectif d'une entreprise est donc de prouver que ce qui peut apparaître comme un outil de monitoring peut être perçu comme un outil de création de valeur. Un constat partagé par Patrick Reboul de Sage. "Il faut accompagner les collaborateurs qui très vite le côté intrusion dans la vie privée de ces outils".

Autre écueil largement commenté lors de cette table ronde : le choix du terminal. Smartphone, PDA, netbook voire laptop connectés en 3G : la décision est souvent un casse-tête. "Le nombre d'équipements explose, cela dépend vraiment des applications à mettre en oeuvre, des objectifs. Certains se focaliseront sur la taille du terminal ou son ergonomie, d'autres auront besoin de plus de fonctions. Le but étant d'éviter les double usages", souligne Thomas Husson de Forrester.

Reste que les bénéfices semblent être au rendez-vous puisque 65% des entreprises françaises se disent prêtes à recommander ce type de solution.

merci à Olivier Chicheportiche
businessMOBILE.fr le 23 juin 2009

27 avr. 2009

L’électricité sans fil est devenue réalité

ET oui LA witricity , tout droit sortit d'un film de science fiction...

Tous ceux qui possèdent un téléphone mobile se trouvent un jour ou l’autre dans l’impossibilité de recharger sa batterie, faute d’avoir prévu d’emporter le cordon d’alimentation. Marin Soljacic a l’intention de libérer les gens de ce fil à la patte que constitue le fil électrique dans notre société moderne. Il a déjà construit un téléviseur sans fil, et cherche à développer son invention avec les téléphones portables et les ordinateurs. Mais c’est tout de même assez compliqué.

Marin Soljacic a l’habitude de faire des démonstrations pour promouvoir son invention : un poste de télévision est posé sur une table, sous laquelle est disposée une bobine de fil. L’homme fait des gestes autour de l’appareil avec ses bras, pour bien montrer, tel un magicien, qu’il n’existe pas de trucage. Soudain, le récepteur s’allume : ça fonctionne sans fil, déclare-t-il tout simplement ! L’électricité est transportée par l’air.

La télévision n’est pas reliée à une prise. Marin Soljacic n’est cependant pas magicien, il est seulement physicien, et le tour du téléviseur n’est pas une illusion. Son expérience a d’ailleurs été commentée dans la célèbre revue Science. Il aimerait nous apporter la liberté d’un monde sans câble, faire que les appareils sans fil soient réellement et à tout jamais sans fil, sans qu’il soit nécessaire de prendre une seule fois la précaution de recharger leurs batteries en les branchant à la prise de courant. L’inventeur souhaite élargir la technologie WiFi à tout appareil électrique, faire en sorte que l’énergie soit transportée sans support, comme les informations le sont déjà aujourd’hui. Dans l’air !

L’homme est un petit génie. Il a reçu le MacArthur-Stipendium en 2008, le prix qui récompense les génies : 500.000 dollars cash, sans engagement. Le magazine Technology Review l’a promu jeune inventeur en 2006, une distinction qu’il réserve aux hommes de science de moins de 35 ans. Marin Soljacic a créé son entreprise, WiTricity, en vue de développer la Wireless Electricity, le courant électrique sans fil. Il emploie maintenant un commercial.

Professeur de physique au Massachusetts Institute of Technology, Marin Soljacic a eu l’idée de cette invention parce que sa femme oublie fréquemment de recharger son portable : il fait alors bip-bip, et il faut trouver le chargeur, et attendre que la batterie soit à nouveau pleine ; et forcément, ça se passe toujours pendant la nuit ! Comment remédier à ce genre d’inconvénient ? j’ai pensé : ce serait bien mieux, si l’appareil s’inquiétait lui-même de se charger. L’histoire est tellement simple qu’elle paraît être une idée marketing. Et l’homme de déclarer : je vous assure, c’est vraiment comme ça que ça s’est passé.

Marin Soljacic est le successeur de Nikola Tesla, un inventeur excentrique dont l’idée au début du XXème siècle était déjà de faire transporter l’électricité dans l’air. Il a construit une tour à Long Island, pour envoyer des ondes radioélectriques tout autour de la terre. Mais ce projet trop ambitieux n’a pas fonctionné. La technologie de Marin Soljacic, elle, fonctionne. À l’été 2007, il a porté une ampoule à incandescence avec une source de courant électrique située à 2 mètres. L’air seulement pouvait transporter l’électricité. Le problème de Nikola Tesla venait de l’énorme déperdition d’énergie. La solution apportée par Marin Soljacic est de faire supporter le courant par un rayon laser par exemple.

L’astuce est de coordonner très précisément la source d’émission et le récepteur, la première envoyant un champ magnétique oscillant avec une certaine fréquence. Si les deux sont sur la même fréquence, alors de l’énergie est transférée. Les physiciens parlent de résonance couplée. Les champs magnétiques transfèrent l’électricité. On peut se représenter le phénomène, explique-t-il, en imaginant une chanteuse d’opéra chantant au milieu de verres en cristal : seuls ceux qui correspondent à la fréquence de sa voix se mettent à vibrer.

Avec son invention, se ne sont pas seulement les téléphones portables qui pourraient être déconnectés, mais aussi les voitures électriques, et tous les appareils électriques. Il demeure encore un certain nombre de problèmes à résoudre pour rendre l’invention de Marin Soljacic opérationnelle : au-delà de 2 mètres, c’est la moitié de l’énergie transportée qui atteint effectivement l’appareil, et la déperdition devient du gaspillage. En dessous, 90% de l’électricité vient directement en connexion. La question est à présent d’étudier quels sont les appareils susceptibles d’être adaptés à ce système, sans surcoût d’énergie. Pour un monde réellement délivré des fils électriques, convient Marin Soljacic, ce n’est sans doute pas pour aujourd’hui.

Une nouvelle expérimentation NFC réussie en Principauté de Monaco

Lundi 1er décembre 2008 étaient réunis au Nouveau Musée National de Monaco plus de 150 industriels impliqués dans le développement de la technologue NFC pour assister à la deuxième expérimentation NFC.

Étaient présents à cette expérimentation, orchestrée par l’équipe du WIMA, les journalistes de la presse locale, Internet, télévisée, écrite mais également les partenaires de cette expérimentation, La Direction de Tourisme et des Congrès de Monaco, NOKIA, NXP Semiconductors, le Nouveau Musée National de Monaco, Enamax. Tous ont souligné la réussite de celle-ci.

Cette deuxième expérimentation, plus évoluée, a permis à tout usager en possession d'un téléphone portable NOKIA 6212 NFC de recevoir simplement en approchant son portable des "tags" judicieusement placés sur les différentes œuvres d’art de ce Musée, des informations complémentaires sous forme de textes, photos, audios et vidéos.


Comme le souligne Laurent Puons, « les applications et les services autour de cette technologie sont illimités.