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21 déc. 2009

marketing mobile: exemple de campagne

C’est mardi dernier au Métropolis, rempli à capacité pour la millième de “Midi Morency”, que les fans de l’émission ont pu télécharger gratuitement du contenu exclusif et vivre cette première expérience mobile avec le 96,9 CKOI.

À partir de zones Bluetooth situées à l’intérieur et à l’extérieur de la salle via un ballon tactique, les spectateurs activaient leur Bluetooth pour télécharger gratuitement une sonnerie et un fond d’écran créés spécialement pour la millième de “Midi Morency”. De plus, pendant la soirée mais aussi après l’événement, il était possible de télécharger les deux contenus à ckoi.mobi, un site adapté pour tous les téléphones intelligents.

“Cette offensive s’inscrit dans la stratégie de Corus Québec d’offrir à ses auditeurs du contenu exclusif et ainsi engager la conversation avec la marque. Le succès obtenu mardi démontre l’intérêt pour l’instantanéité et le partage de contenu, affirme Josée Ann McDuff, directrice marketing et créativité média.”

Le 96,9 CKOI a réalisé cette première offensive en marketing mobile avec l’équipe de Piranha Agence Tactique.

Cet article a été publié le Vendredi 18 décembre 2009

27 nov. 2009

La Révolution du Bluetooth Marketing Mobile est en marche !

La Révolution du Bluetooth Marketing Mobile est en marche !

Nexence multiplie les opérations de marketing mobile autour de la technologie Bluetooth avec pour dernière réalisation le lancement national de l’album d’AP du groupe 113


Paris le 13 Mai 2009 – Dans le cadre du lancement de l’album d’AP du groupe 113, Nexence a accompagné J-Agency & Sony-BMG dans la mise en place d'une solution Marketing Bluetooth. Avec un national Street-Tour et grâce au concept du Vistacity® (véhicule promotionnel interactif), Nexence a diffusé en alternance, via sa nouvelle borne Bluetooth, 2 contenus multimédia de l'artiste. Largement répandue, cette technologie est intégrée au concept de Bluetooth Marketing de Nexence qui associe une application de gestion de campagne temps réel et un savoir-faire en termes de signalisation et positionnement des boitiers.
Pendant les deux semaines de la campagne, 3045 téléphones ont été détectés et 783 téléchargements réalisés ; soit un taux de transformation de plus de 25%.
Ce projet illustre le concept de « communication interactive » et a été défini selon les règles de la Cnil sur le principe de base de l’autorisation donnée par le mobinaute. En s’approchant du boitier Bluetooth, les mobiles sont détectés et l’utilisateur reçoit un message demandant s’il accepte de recevoir le contenu de l’annonceur mentionné. Si l’utilisateur confirme son accord, il reçoit gratuitement le contenu qui peut prendre différentes formes (vidéo, sons, textes,…) de l’annonceur.

Grâce à un système de gestion piloté via Gprs, les campagnes Bluetooth peuvent en plus changer de contenu et de scénario instantanément. Cette application fait partie de l’offre logicielle de Nexence que constitue BT Manager. Ce logiciel de gestion de campagne Bluetooth permet en temps réel un suivi qualitatif et quantitatif des connexions et téléchargements ainsi que des modifications des contenus.
«Hors contraintes technologiques, la difficulté des opérations de marketing Bluetooth réside dans le positionnement géographique des boitiers et surtout dans la visibilité de la zone de diffusion. C’est ce savoir-faire que Nexence propose à ses clients. Notre application de gestion en temps réel constitue un véritable élément différenciateur parmi toutes les offres actuelles. » déclare Vincent HERMAN – PDG de Nexence.

+33% de taux de transformation pour la campagne interactive de marketing mobile Bluetooth® Ford

Marketing mobile +33% de taux de transformation pour la campagne interactive de marketing mobile Bluetooth® Ford

le 18 décembre 2008 – ONEMEDIA, le principal acteur dans le secteur du marketing mobile Bluetooth® en France, présente un bilan positif de l’opération innovante et interactive de marketing mobile Bluetooth®, conduite du 7 au 21 octobre 2008 sur le réseau Médiatables, pour promouvoir le lancement de la nouvelle Ford Fiesta.

ONEMEDIA : RESULTATS DE LA CAMPAGNE

* un résultat probant : un taux de transformation de 33%

Durant les 14 jours de la campagne mise en place pendant le Mondial de l’Automobile 2008, 33% des mobinautes « urbain » ont souhaité télécharger gratuitement sur leurs mobiles Bluetooth® la sonnerie du dernier opus de Martin Solveig, élément de promotion de la Ford Fiesta, nouvelle génération.

Cette opération interactive, menée sur le réseau Médiatables et organisée dans 100 cafés, a permis de sensibiliser et d’informer des consommateurs via les bornes Bluetooth®.

Le résultat de cette campagne de marketing mobile démontre désormais l’intérêt croissant des utilisateurs de portables pour l’interactivité et l’information immédiate via le Bluetooth® en local.

Le dispositif et la technologie de marketing mobile a permis de quantifier avec une grande précision son impact sur les consom’acteurs.

Jusqu’à présent, l’ensemble des opérations de marketing mobile Bluetooth® avait généré, en moyenne en France, un taux de transformation déjà élevé. En rappel, quelques taux de transformation constatés:

* 20% pour Columbia : Animation sur points de vente avec offre promotionnelle valable en caisse
* 10% pour Air France : Animation dans les agences avec offres promotionnelles
* 23% pour Hugo Boss : Opération de street marketing et création de trafic en magasin
* 10% pour Ravensburger : Animation sur points de vente avec une offre promotionnelle

Cette opération reste, à ce jour, la première campagne media interactive Bluetooth® mise en place en France sur un réseau de 100 commerces de proximités, comme les cafés, avec un taux de transformation constaté de 33%.

Un arrondissement phare : le 15ème

Le bilan de cette opération interactive présente aussi une analyse des lieux les plus significatifs où les téléchargements ont été les plus nombreux : le 15ème arrondissement de Paris arrive en tête (à proximité du Parc des Expositions Paris-Porte de Versailles), suivi par le 1er et le 5ème arrondissements.

Rappel de la campagne de lancement de la nouvelle Ford Fiesta

C’est à l’occasion du Mondial de l’Automobile 2008 que le constructeur Ford France a fait appel à Mindshare, son agence média, pour orchestrer avec Médiatables et ONEMEDIA une large campagne media interactive de marketing mobile pour le lancement de la nouvelle Ford Fiesta.

Du 7 au 21 octobre derniers, le réseau Médiatables a affiché au sein de 100 cafés parisiens le nouveau modèle Ford Fiesta, spécialiste du marketing mobile Bluetooth®, qui a apporté son expertise technique et son savoir-faire pour la mise en place de cette campagne interactive à grande échelle.

ONEMEDIA : technologie et fonctionnement

La technologie a consisté en l’installation de bornes multimédia Bluetooth® dans les 100 cafés parisiens sélectionnés du réseau Médiatables permettant ainsi aux mobinautes de télécharger gratuitement, sur leurs téléphones portables, la dernière sonnerie de Martin Solveig.

11 sept. 2009

marketing mobile : Sans contact : les transactions NFC pèseront 30 milliards de dollars en 2012

Sans contact : les transactions NFC pèseront 30 milliards de dollars en 2012

Par Cyrille Chausson Le 10 septembre 2009 (10:23)

Rubriques : Mobilité - RFID et Internet des objets - Economie Tags : mobilite - sans-contact - marche - nfc

Selon le cabinet d'étude Juniper research, les transactions réalisées par NFC (Near Field Communication) auraient généré quelque 8 milliards de dollars en 2008 et devraient atteindre 30 milliards en 2012. C'est également à cette même échéance que cette technologie, pressentie comme la future référence du sans contact, se sera généralisée dans la plupart des téléphones, avait déjà prévu Juniper. Le cabinet table sur un parc de plus 700 000 millions de téléphones équipés NFC à cette date.

NFC est une technologie de transmission de données sans contact qui autorise les transactions et les échanges d'informations sur de très courtes distances. Si Juniper explique qu'aujourd'hui, ce sont encore le couponing ou le marketing mobile qui trustent les usages du sans contact, il faudra attendre une explosion du paiement mobile et du m-commerce (pour commerce mobile), pour voir le nombre de transactions se multiplier et les revenus de ce marché grimper en flêche.

Un modèle économique qui tâtonne encore

Autre élément intéressant de l'étude, Juniper admet que l'acceptation deu NFC et de ses usages auprès du grand public n'est pas le problème majeur. La sécurité et le respect de la vie privée seraient un peu des préoccupations du passé pour la population. Il s'agirait désormais plutôt d'un problème de modèle économique avec chaque intervenant de la chaîne, du constructeur de composants aux banques en passant par les fournisseurs de services, qui doit trouver un moyen de s'octroyer un bout du lucratif gâteau.

Sur ce point, une étape a été franchie fin août lorsque le NFC Forum, qui développe des standards NFC, et le Mobey Forum, qui fait la promotion des services financiers mobiles, ont décidé de travailler en commun.

Notons par ailleurs que la rédaction du MagIT couvrira l'édition 2009 du Forum Ocova à Gap (du 10 au 12 septembre), manifestation qui doit réunir le gratin du sans contact mondial et livrer les dernières innovations NFC et RFID.

22 juil. 2009

Christophe Léon (PureAgency.com) "Le marketing mobile doit viser les utilisateurs d'iPhones"

Christophe Léon (PureAgency.com)
"Le marketing mobile doit viser les utilisateurs d'iPhones"
Après avoir passé 15 ans du côté des annonceurs, Christophe Léon crée son agence de marketing mobile. Il veut donner aux annonceurs une idée aussi précise de leur retour sur investissement sur mobile que sur le Web.


Pourquoi avoir quitté Voyages-sncf.com ?

Après 15 ans d'expérience dans le marketing online, j'ai décidé de créer mon entreprise. En tant qu'annonceur, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup à faire dans le marketing sur mobile. Les agences que j'ai rencontrées ont des démarches semblables à celles des start-up des années 2000 : elles conseillent d'expérimenter uniquement pour tester le média, ou parce que c'est à la mode, mais elles n'apportent pas vraiment de valeur ou de complémentarité à Internet en termes d'usages. Alors j'ai décidé de créer ma propre agence.



Que comptez-vous proposer de plus ?

Pureagency.com est une agence Web-mobile qui propose du conseil en stratégie, de la création de sites et de dispositifs marketing, et de l'achat média. Notre offre se veut basée sur la mesure du retour sur investissement de nos clients par du tracking. Vu le niveau d'exigence de performance sur Internet, il faut aujourd'hui apporter sur mobile les mêmes niveaux de tracking. Il est aujourd'hui possible de mesurer la performance d'une campagne sur mobile, comme calculer un taux de transformation par exemple, et donc un ROI. Nous terminons à cet effet le développement d'une plate-forme technique qui gèrera les cookies des terminaux qui les acceptent et qui suivra le passage d'une URL à l'autre par un système de tag afin de suivre un utilisateur durant sa session.



Sur quelle base avez-vous créé votre société, Pureagency.com ?

J'avais le choix entre partir de zéro ou m'allier à une société qui avait une expertise Web et mobile. C'est à ce moment que j'ai rencontré Cityneo, une société créée en 2000 et justement spécialisée sur ces sujets. J'ai repris la société alors qu'elle était en dépôt de bilan. Son équipe de 14 personnes maîtrise parfaitement les dispositifs de convergence entre les deux médias. Elle a notamment conçu le site Mazonevideo.com pour Orange, un site de partage vidéo qui permet de déposer et lire des vidéos à la fois sur Web et sur mobile. La société a déjà créée 350 sites mobiles et est dotée de solides compétences en services cartographiques. J'ai investi toutes mes économies dans cette aventure, je suis son seul et unique actionnaire.



Quels services comptez-vous développer pour vos clients ?

Il y a des modèles économiques qui se mettent en place. Il existe aujourd'hui en France 14 millions d'usagers de l'Internet mobile. Mais combien ont développé un usage régulier, voire quasi-quotidien, sur ce réseau ? Selon mon expérience, j'estime à 40 % le volume d'usage de l'Internet mobile réalisé par les possesseurs d'iPhone, alors qu'il ne représente que 2 % des terminaux. C'est sur ces utilisateurs et les possesseurs de smartphones en général qu'il faut cibler nos efforts !



Et à quels modèles économiques pensez-vous ?

Le développement de sites iPhone est une piste, mais je pense plus particulièrement aux applications iPhone. De véritables business models marchands ou médias commencent à se mettre en place. Le modèle gratuit de l'Apple Store est intéressant, car il permet de déployer des publicités sur les applications. Sur smartphones, ces applications ont une fréquence d'usage plus importante que les sites. D'abord parce qu'elles sont installées sur les téléphones, ensuite parce qu'elles sont plus fluides et plus rapides que les sites. Notre travail est donc de bâtir des applications et de créer des modèles publicitaires sur ces applications.



Cependant, l'achat d'espace et le marketing mobile ne décollent toujours pas...

Parce qu'on ne fait pas ce qu'il faut pour ! Le premier levier de trafic pour un site mobile est le site Web de la marque. Mais très peu de sites Web renvoient des utilisateurs vers le site mobile. Il n'y a pas de complémentarité. Par ailleurs, les utilisateurs d'un PC sont actifs : ils recherchent de l'info. Sur mobile, ils sont passifs. Il s'agit donc de les stimuler régulièrement à venir sur un site. Mais quand un annonceur crée un site mobile, ce n'est jamais dans cette optique qu'il est guidé par les agences... Certes, il y a quelques réussites dans la publicité sur mobile, mais pas tant que ça. Et le marché ne décolle pas car il y a trop peu de visibilité sur les résultats.

Quelle est votre ambition ?

Même si la crise est passée par là, j'ai déjà validé mon business model. Depuis novembre, PureAgency a déjà gagné plusieurs nouveaux clients comme Voyages-sncf, Cellfish Média, Auféminin, et Euromaster. La société, qui a réalisé 1,3 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008 sera rentable cette année. Mon ambtition est de répondre aux attentes que j'avais en tête lorsque j'étais du côté de l'annonceur, et de mettre le focus sur ce qui est rentable pour lui.

Proposer de la valeur ajoutée

Donner une adresse e-mail est aujourd'hui devenu courant sur Internet. Mais renseigner un numéro de mobile relève toujours d'une marque de confiance que l'internaute accorde à l'annonceur. Afin de conserver cette confiance, ce dernier doit donc, plus que pour le canal e-mail s'assurer de l'importance réelle de chaque envoi de SMS.


"Avant de collecter, il vaut mieux se fixer un but précis au-delà de la simple promotion de la marque ou de ses produits, conseille le directeur de Backelite, Vincent Frattaroli. Le SMS comme outil de promotion ne vaut que s'il est couplé à un vrai service." Il suffit ensuite d'associer un opt-in mobile à l'inscription à ce service. "Il faut parfois se creuser un peu la tête pour trouver des offres pertinentes, mais c'est une condition nécessaire pour ne pas gâcher sa relation avec le consommateur", ajoute Alexandre-Réza Radji, PDG de The CRM Mobile Corp.


Pour un site marchand par exemple, prévoir un service d'alertes promotionnelles (ventes flash, etc.) par SMS constitue un service suffisamment intéressant pour qu'un internaute inscrive son numéro de mobile. Marchands traditionnels ou pure players peuvent également mettre en place un service de suivi par SMS de la livraison d'une commande. "Si le consommateur à une vision claire de l'utilisation qui sera faite de son numéro de téléphone, il ne sera pas forcément réticent à le donner", poursuit Vincent Frattaroli.


Les dispositifs mobiles les plus intéressants en matière de collecte restent cependant les plus originaux en matière de services rendus. Pour sa marque de lentilles de contact Accuvue, le groupe Johnson & Johnson propose par exemple aux internautes distraits de leur rappeler par SMS qu'il est temps de renouveler leurs lentilles. 30% des internautes ayant souscrit à ce service ont accepté en parallèle de recevoir des offres promotionnelles de manière occasionnelle.

Cinq conseils pour collecter (et garder) des numéros de mobiles

Le numéro de mobile reste la donnée personnelle la plus difficile à obtenir d'un internaute. Il n'est cependant pas impossible de collecter des numéros de mobiles, à condition de suivre quelques conseils.

Le numéro de mobile. Il s'agit de la donnée la plus personnelle qu'un consommateur dispose. Le mobile est donc un canal à utiliser avec précaution. La nature même de la relation entre un consommateur et son mobile implique que l'annonceur soit prudent dans sa démarche. "Beaucoup d'internautes disposent de plusieurs adresses e-mail, dont certaines sont réservées aux sollicitation commerciales, mais la plupart des gens n'ont qu'un seul numéro de téléphone", explique Alexandre-Réza Radji, PDG de The CRM Mobile Corp. "Si un annonceur gâche un contact mobile, il ne le retrouve jamais."

Le recrutement de nouveaux clients et de leur numéro de mobile peut par ailleurs s'avérer hasardeux. "Le SMS reste davantage un axe de CRM que de conquête", rappelle Vincent Frattaroli, co-fondateur et directeur de l'agence Backelite. Le coût d'envoi brut d'un SMS (qui peut varier entre 7 et 10 centimes d'euros en fonction du prestataire chois et des volumes d'envoi à traiter) est en effet nettement plus élevé que celui d'un e-mail. L'utilisation du SMS doit donc être réservée aux "grandes occasions" de fidélisation, plus qu'à la démarche de clients potentiels.

"Avant de recruter des numéros de mobile, il est indispensable d'identifier les personnes que l'on souhaite toucher en dressant le portrait chinois de la cible", indique Alexandre-Réza Radji. Il est donc recommandé de commencer par requalifier sa propre base de contacts. D'une part, il s'agit des consommateurs que la marque connaît le mieux. D'autre part "les clients déjà inscrits à un programme de fidélité d'une marque sont aussi les plus enclins à lui confier leur numéro de mobile", indique Alexandre-Réza Radji.

Marketing mobile : Quatre types de campagnes publicitaires sur mobile

Quatre types de campagnes publicitaires sur mobile

La Mobile Marketing Association a recensé les différents usages du mobile en matière de campagnes publicitaires, au nombre de quatre :

Les campagnes de notoriété et d'image. Bannières, interstitiels, publicités dans les jeux, vidéos... ne sont ici pas forcément cliquables mais permettent au mobinaute de découvrir par exemple la nouvelle offre d'un annonceur.

La création de trafic. Le format publicitaire est cliquable et renvoie directement vers le site mobile de l'annonceur.

La création de trafic vers le call center de l'annonceur. En cliquant sur la publicité, le mobinaute active un dispositif de "clic to call". Autrement dit, il déclenche automatiquement un appel téléphonique vers le call center.

Le recrutement de prospects. En cliquant sur la publicité, le mobinaute est renvoyé sur un formulaire où il est invité à renseigner des informations personnelles (nom, âge, coordonnées mobiles, e-mail, etc.).

Suivant les objectifs de la campagne, le plan média doit être rigoureux. La Mobile Marketing Association recommande ainsi le ciblage publicitaire. Il n'est pas question pour le moment de ciblage comportemental mais, comme pour n'importe quel média, il faut prendre soin de choisir les sites éditeurs les plus pertinents. "Le ciblage est possible par segmentation CSP, par localisation, ou encore par type de téléphone, fait remarquer Jamil Hijazi, PDG de la régie mobile EGS Media et administrateur au sein de l'association. Même si cela va en s'estompant, certains annonceurs comme les éditeurs de jeux développent des applications pour un type de téléphone portable en particulier et ont tout intérêt à faire de la publicité auprès des détenteurs de ce type de téléphone."

M-pub : les recommandations de la Mobile Marketing Association

Formats, poids, contenu... La Mobile Marketing Association France, qui représente plus de 70 acteurs du marché, vient de mettre à jour ses recommandations en matière de publicité sur mobile. Détails.

mesure que les services mobiles se développent - certains sont payants et d'autres monétisés grâce à la publicité - le marché de la publicité sur ce support s'étoffe lui aussi. Selon une étude mondiale menée par Informa TM, les investissements publicitaires sur mobile s'élevaient à 1,72 milliard de dollars en 2008, année qui connut un véritable essor du marché, et pourraient atteindre 12 milliards en 2013.

Rien qu'en France, et suivant les informations fournies par les régies mobiles, le Journal du Net estimait en septembre 2008 que l'inventaire du Web mobile représentait 175 à 200 millions de PAP (pages vues avec publicités) en France (lire le dossier Publicité : le mobile est-il un média performant ?, du 25/09/2008). De 20 000 à 50 000 euros en moyenne en 2007, les budgets de marketing mobile des annonceurs en 2008 dépassaient plus fréquemment les 100 000 euros, selon des professionnels du marché.

Depuis quelques années déjà, les campagnes publicitaires sur mobile ne se cantonnent plus aux envois de SMS promotionnels. Elles revêtent les mêmes caractéristiques que les campagnes sur Internet, avec quelques années de retard et certaines spécificités propres au support.

C'est pourquoi, afin de structurer l'offre du marché, la Mobile Marketing Association, qui compte en France plus de 70 membres acteurs du marché, a publié de nouvelles recommandations en matière d'usage du mobile dans les campagnes publicitaires, mettant l'accent sur les formats et contenus des publicités.

marketing mobile : Cinq opérations réussies

20/05/2009 - Longtemps cantonné à l’envoi de SMS, le marketing mobile exploite aujourd’hui tous les atouts de l’Internet haut débit. Et même un peu plus.

Parce qu'elle cristallise la mutation radicale de nos modes et comportements de communication, la mobilité est au cœur des réflexions des départements marketing et innovation des entreprises. Le téléphone mobile, dont le potentiel créatif surpasse très largement les modes hypercontraints du SMS et du MMS, investit peu à peu les plans de communication des annonceurs. Un média d'ores et déjà presque naturel lorsqu'il s'agit de cibler des publics jeunes, a fortiori dans le cadre de communications événementielles.

On estime à 12 millions le nombre de mobinautes, soit plus d'un quart des détenteurs de téléphone mobile. Les régies recensent des centaines de sites mobiles pour échafauder leurs plans médias. Tous les incontournables du Web sont aujourd'hui présents sur le mobile. Tous les opérateurs proposent des forfaits illimités pour un accès au haut débit. Et tous les fabricants développent des terminaux permettant une qualité d'exécution graphique parfois impressionnante.

En quelques mois, notamment grâce à l'Iphone (lire en page xx), le marketing mobile a élargi le spectre de ses applications. Accroître la notoriété d'une marque, accompagner le lancement d'un produit, fournir des services ou apporter de l'information, créer du trafic sur un point de vente, conquérir une clientèle ou en fidéliser une autre... la discipline a aujourd'hui levé les freins techniques et opératoires de l'ensemble des champs de déclinaison d'une stratégie marketing. Champs qu'elle complète d'une application ô combien précieuse: la géolocalisation.



Backelite pour la SNCF

Lancé en test en octobre 2008, sorti en version officielle le 29 avril 2009, accessible sur le service Gallery depuis le 11 mai, sncf.mobi cible trois catégories de mobinautes : les voyageurs fréquents en attente d'informations et de services pratiques (achat de billets, accès pour les personnes à mobilité réduite, alertes SMS, serveurs vocaux, etc.), les amateurs de divertissement avant, pendant et après le voyage (livres électroniques, vidéos, musique, contenus téléchargeables gratuitement) et les clients intéressés par l'entreprise (actu et info corporate).

Accessible depuis tous les mobiles, le site de la SNCF est nettement centré sur une dimension d'usage (horaires, services, loisirs et bonus). Dès juillet, sncf.mobi sera présent sur l'App Store. Les possesseurs d'Iphone pourront ainsi télécharger une application leur permettant de connaître les 20 prochains trains au départ ou à l'arrivée des 168 plus grandes gares en France et de toutes les gares Transilien.

«Dès que le numéro de voie du train s'affiche sur le panneau d'affichage de la gare, il s'affiche également sur l'application Iphone», détaille Régine Combremont, responsable de la stratégie multimédia de la SNCF.

Le mobinaute est prévenu en temps réel des retards. Il dispose également du plan de la gare et des environs, et peut donner rendez-vous dans un bistro alentour. À noter que la SNCF consacre au mobile près de 4% de son budget de communication numérique.

Résultat.Depuis fin avril, le site enregistre 1000 connexions par jour, pour un temps moyen de connexion de 2 minutes et demie, essentiellement sur les services numéro de voie et trafic à 4 jours.



Kassius pour Yoplait

Lancer un produit sur les linéaires très disputés des produits laitiers, en profiter pour innover en ouvrant un nouveau segment de marché, soutenir le tout par un dispositif de marketing mobile: le pari était triple pour Yoplait.

Lancé en novembre 2008, Dizzy, premier produit laitier effervescent, cible principalement les 15-24 ans. Le site mobile décline un univers délirant, au graphisme soigné, mettant en scène un poussin et un cerf, couple mascotte de la marque que l'on retrouve sur l'ensemble des autres médias déployés autour de ce lancement : Web, publicité télé, affichage. Le budget alloué au média mobile représente 20% du dispositif numérique de lancement (hors achat médias), soit environ 25000 euros.

Le mobinaute se rend sur le site Web (dizzy.fr), saisit son numéro de mobile pour télécharger gratuitement sur son terminal le couple animalier, confronté à autant de situations que le site mobile compte de jeux (soit une dizaine actuellement).

«L'idée était de déployer les mécanismes les plus fluides possibles pour faciliter l'usage, quel que soit le terminal utilisé», explique Sébastien Olier, directeur division mobile de l'agence Kassius, où l'on n'exclut pas, dans le futur, de travailler sur les leviers plus directement commerciaux qu'offre le marketing mobile, avec des coupons virtuels téléchargeables en rayons.

Résultat.En deux mois, Yoplait a enregistré 120000 inscriptions sur le site Web et plus de 80000 téléchargements mobiles.

Marvellous pour Coca-Cola

Pour une marque comme Coca-Cola, difficile de passer à côté du marketing mobile, sauf à se couper de son public le plus acquis.

Le plan de lancement de Grip & Go, nouvelle bouteille de 50 cl dessinée pour faciliter la prise en main, a d'emblée intégré un volet mobile. Pour Coca-Cola, il fallait en effet s'adresser prioritairement aux 15-25 ans, en se rapprochant des mobinautes. Objectif: communiquer sur le produit, la marque et son univers, en exposant plus spécifiquement les "gamers" au slogan «Grip & Go, pour ceux qui bougent».

Le site mobile de Grip & Go dévoile une page d'accueil comprenant un lien vers le site wap.coca-cola.fr, une section goodies et une rubrique jeu. Car l'argument est avant tout ludique. Mécanisme central du dispositif marketing: le jeu.

Coca-Cola a voulu mettre le produit au cœur de l'expérience mobile. Les mobinautes doivent ainsi rechercher une bouteille en vadrouille dans les rues étroites d'une ville, en se déplaçant sur une carte en pixel art 3D à la définition assez proche de l'univers des jeux vidéo. Les utilisateurs peuvent également créer leur propre fond d'écran.

Résultat. En trois semaines, la campagne, associant bannières et «search marketing» a généré 75000 visites et enregistré 20000 participations (27% des visites). Plus de 8000 bouteilles ont été trouvées et 7000 fonds d'écran créés, pour une durée moyenne de visite de 7 minutes.

Phone Valley pour Procter & Gamble

Un plan média 100% mobile pour soutenir un relancement de produit et développer de la notoriété. Et une première pour Procter & Gamble. En mai 2008, l'industriel donne une seconde chance à Lacoste Touch of Pink, le parfum pour femme de Lacoste, et décide d'innover en misant à fond sur le marketing mobile, pour un budget test d'environ 50000 euros.

Au cœur du dispositif, un site mobile déclinant cinq fonctions : demande d'envoi d'échantillon, participation à un jeu-concours pour gagner un coffret du parfum, envoi d'un message MMS, téléchargement d'une pub TV et d'un fond d'écran, informations sur le produit.

L'agence Phone Valley a par ailleurs conçu et mis en place un plan médias visant à créer un trafic important vers le site mobile quelques jours avant la Saint-Valentin. Le plan associe des bannières placées sur les grands carrefours d'audience féminine et des "WAP push" (SMS incluant un lien direct vers le site WAP Lacoste Touch of Pink) adressés aux femmes de 18 à 25 ans. «Une campagne simple et bien ciblée», résume Olivier Le Garlantezec, vice-président marketing de Phone Valley.

Résultat.Plus de 55000 visiteurs sur le site en un mois, dont 10000 ont commandé l'échantillon ou participé au jeu-concours (dont 68% de contacts opt-in), soit un taux de transformation de 18%. Taux de clic moyen sur la bannière: plus de 6%. Taux de clic sur les WAP push: 12%. Interrogés en post-test, 74% des contacts disent penser acheter le parfum dans les semaines à venir.



SWB pour Gemey Maybelline

Comment être en contact avec ses clientes finales dans une configuration de vente indirecte? En les suivant à la trace jusque sur le lieu de vente. Pour promouvoir sa gamme d'eye-liners dans des linéaires saturés, Gemey Maybelline a misé sur une animation en magasins associant proximité et interaction.

Un service de diagnostic via le téléphone mobile conseille les clientes souhaitant acheter un kit de coloration de la marque. Conçu et géré par SBW, cet outil d'aide à l'achat a été lancé en octobre 2008. Budget de l'opération: moins de 100000 euros.

Les consommatrices flânant dans les rayons maquillage des magasins Monoprix parisiens sont invitées par des annonces PLV à composer un numéro à cinq chiffres. Elles recevront en retour immédiat un lien d'accès au minisite mobile ouvert par Gemey Maybelline proposant de l'information éditoriale et une offre de diagnostic. Contre des indications sur la couleur de leurs yeux, de leurs cheveux et le teint de leur peau, elles se voient adresser sur leur terminal un conseil gratuit.

Résultat. Le service enregistre 450 diagnostics par jour, pour un coût contact de 1,20 euro. «Nous devrions le décliner sur d'autres gammes, et peut-être à l'étranger», indique Paul Amsellem, président de SBW Paris.
Muriel Jaouën
14/05/2009 - Dans le sillage de l’Iphone, Apple révolutionne le marché des applications mobiles, donnant l’opportunité aux annonceurs et aux médias d’apporter un service aux consommateurs. Un marché publicitaire se dessine.

Le 23 avril, Connor Mulcahey, un jeune adolescent du Connecticut, télécharge Bump, la milliardième application disponible sur l'App Store, le magasin d'application en ligne d'Apple. La marque à la pomme a de quoi avoir le sourire : ce milliard d'applications a été téléchargé en neuf mois seulement !

Aujourd'hui, l'App Store en propose plus de 35 000 dans 77 pays à destination des dizaines de millions d'utilisateurs d'Iphone et d'Ipod touch. Un peu partout, des développeurs imaginent de multiples programmes (jeux, services et médias). En France, les dernières applications Iphone lancées concernent le quotidien 20 Minutes, le magazine Télé poche (Mondadori) ou le jeune chanteur Slimmy (Warner Music). Certaines sont gratuites, d'autres payantes (voir les tableaux des applications les plus téléchargées).

Ces programmes mis au point par des développeurs indépendants sont commercialisés par Apple, qui ponctionne 30% des recettes perçues, le reste revenant à l'éditeur. La vente de ces applications se fait directement via Itunes, le magasin en ligne de la firme californienne.

Mais l'objectif est aussi de «fidéliser le consommateur à la marque en rendant prohibitif le changement vers un autre environnement mobile car le client perdrait alors toutes les applications téléchargées», souligne Thomas Husson, analyste chez Forrester Research.

Côté marques, l'engouement est grand vis-à-vis de ces petites applications, dont le coût de développement oscille entre 10 000 et 90 000 euros. Certains prestataires de services y sont allés d'emblée, comme Pages jaunes et la RATP.

Les marques médias poursuivent la même stratégie. Lagardère Active, par exemple, a lancé l'application Première, du nom de son magazine cinéma, en décembre 2008. «C'est un guide des horaires et des salles de cinéma les plus proches de l'endroit où vous vous trouvez via le GPS», explique Emmanuel Vacher, directeur marketing et commercialisation de Lagardère Active. Cette application gratuite, développée en interne, a été téléchargée 150 000 fois.

Toujours chez Lagardère, une application Elle à table, qui propose plus de 5 000 recettes en ligne, a également été lancée le 7 mai. Celle-ci est payante cette fois (3,99 euros). Une tendance «cuisine» que l'on retrouve déjà sur la console Nintendo DS, mais en beaucoup plus onéreux…

Vrai relais de croissance pour les fabricants

Cette vision très marketing des applications pour Iphone vient tout droit d'Apple. La marque a en effet posé l'antienne «à chaque question, une application». Pourtant, certaines fois, la firme californienne, qui valide chacune des applications, fait la fine bouche.

Ainsi, l'opérateur Orange, pourtant distributeur exclusif en France du terminal d'Apple jusqu'à il y a peu, a eu toutes les peines du monde à faire accepter son application gratuite de télévision, aujourd'hui l'une des plus téléchargées en France.

L'opérateur SFR, qui a également lancé sa TV sur Iphone, compte proposer une dizaine d'applications mobiles dans l'année, «dont l'essentiel sera gratuit», précise Jean-François Caillard, directeur de l'écosystème innovation de SFR.

Si le nombre d'utilisateurs d'Iphone est encore limité [COMBIEN EN FRANCE ?], ce terminal prouve que le mobile peut devenir un vrai relais de croissance pour les fabricants. Ceux-ci s'investissent donc tous dans la commercialisation d'applications mobiles.

En juin, Nokia lancera ainsi sa boutique, baptisée Ovistore. «Pour 2011, nous visons 300 millions d'utilisateurs et un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros», confie Xavier des Horts, directeur de la communication de Nokia France. Le fabricant canadien RIM, lui, a mis en route son Blackberry Appworld depuis le 1er avril aux États-Unis.

On s'en doute, Google ne reste pas inactif face à ce phénomène. Via son système d'exploitation mobile Android, il se positionne, mais avec une stratégie différente, qui est de créer à terme un marché publicitaire. En sortant un Android «ouvert» aux développeurs et aux fabricants, Google a d'emblée proposé un Android Market. Mais si les téléphones équipés d'Android débarquent seulement maintenant en France, Google table sur du long terme en opérant ainsi. «Le géant du Net cherche à atteindre une masse critique de terminaux Android où les services Google seront mis en avant pour pouvoir atteindre une audience massive qui permette de monétiser à terme tout l'inventaire mobile de Google : Google Search, Google Maps, Gmail, Google Latitude ou You Tube mobile», explique Thomas Husson de Forrester Research.

Son succès sur la publicité en ligne pourrait ainsi se prolonger sur le mobile, d'autant que Google a dans son écurie la régie Double Click, qui a déjà pour partenaires les régies mobiles Admob et Millennial Media.

Monétiser par la bande passante ou la publicité

Dans ce nouvel écosystème, quelle sera la place des opérateurs mobiles ? La marque à la pomme les a déjà zappés : le paiement des applications s'effectue directement via Itunes. Du côté de Nokia, des négociations sont en cours. Ainsi, le fabricant finlandais a déjà signé un accord avec T-Mobile : les applications payantes qui seront téléchargées sur l'Ovistore seront facturées directement par l'opérateur mobile mondial.

En France, les choses paraissent plus difficiles à mettre en place. Ainsi, chez Nokia, on émet des réserves quant aux «opérateurs gourmands prêts à prélever jusqu'à 40% des revenus générés par une application». Côté opérateurs, on souligne à l'inverse «être plutôt dans des logiques de micropaiement. Une application coûtant 90 euros, c'est bien au-delà de ce qu'on veut facturer à nos clients», estime Catherine Le Drogo Ferrari, directrice marketing des offres multimédias chez Orange.

«La carte à jouer des opérateurs mobiles est plutôt dans la fourniture du réseau. Eux seuls, en effet, ont la maîtrise des tuyaux. Ils pourraient ainsi commercialiser des applications vidéo qui sont pour l'instant refusées par Apple car elles “mangent” trop de bande passante», estime Antoine Levêque, directeur général de l'agence Marvellous (Aegis).

Autre levier de monétisation : la publicité. Il est en effet tout à fait envisageable d'insérer de la publicité dans ces applications. Lagardère Publicité commence ainsi à commercialiser des espaces publicitaires sur ses propres applications. Deux formats sont mis en avant : un écran publicitaire d'ouverture qui s'affiche pendant le téléchargement des données ou des bannières traditionnelles. Le troisième stade est bien évidemment celui de l'e-commerce, notamment via Itunes.

Au rythme où se développent les applications mobiles - Apple et concurrents compris -, n'y aura-t-il pas un effet de saturation ? Comment l'utilisateur pourra s'y retrouver dans tous ces nouveaux programmes ? «Des métamoteurs vont voir le jour, à l'instar d'un “Google du mobile” qui référencera les applications mobiles», souligne Paul Amsellem, directeur général de SBW Paris. Google, via Android, pourrait alors recycler ses bonnes vieilles recettes de référencement sur le Web.

Mais, du coup, se pose la question de la visibilité de son application pour une marque. «Aujourd'hui, pour avoir une application visible, il ne faut déjà pas oublier d'ajouter à son budget, un budget de communication off-line !», rappelle Thomas Husson (Forrester Research). En effet, à moins d'être parmi les 20 premières applications téléchargées sur l'App Store, on bascule très vite dans l'oubli.

4 juil. 2009

Les cybermarchands à l'heure du m-commerce

La France compte plus de 15 millions de mobinautes, selon les chiffres de l'Arcep du 30 septembre 2007. Soit environ la moitié du parc d'internautes. Pour autant, les usages commerciaux de ce média tardent à décoller : le marché de la publicité sur mobile est aujourd'hui encore embryonnaire tandis que le marché du m-commerce reste limité aux biens digitaux à faible valeur monétaire (logos et sonneries principalement).

Un petit nombre de cybermarchands, cependant, a fait le choix d'être présent sur le mobile : d'aucuns pour compléter leur stratégie multi-canal et être dans les starting-blocks quand le m-commerce décollera, d'autres, véritables pionniers, défrichent le marché.

Découvrez, en cette période de soldes, sur quels sites bénéficier de bonnes affaires et acheter en toute sérénité depuis un téléphone mobile.

Le service de comparaison de prix sur mobile de PriceMinister

» Date de lancement : juin 2007

» Objectifs et ambitions de PriceMinister sur le mobile : "Pour le moment, il s'agit uniquement d'un service de consultation et de comparaison de prix quand on est dans un magasin, explique Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de PriceMinister. Un jour, le mobile représentera une part importante des ventes de PriceMinister, mais pas à court terme. Le jour où le m-commerce sera devenu une réalité en France, nous serons présents."

» Fonctionnalités et contenus : Pricemini.mobi permet aux consommateurs de consulter depuis leur mobile les meilleurs prix proposés par les vendeurs PriceMinister parmi les 45 millions de produits culturels disponibles sur le site. Seuls les produits culturels sont disponibles car le service nécessite d'entrer dans le moteur de recherche le code barre du produit, son titre ou son auteur. Apparaissent alors la photo du produit et toutes les informations sur les meilleures offres des vendeurs.
Le mobinaute peut, s'il le souhaite, entrer son e-mail pour recevoir les résultats de sa recherche et poursuivre la relation une fois devant son ordinateur.

» Accès : Pricemini.mobi est accessible depuis tout téléphone équipé de l'Internet mobile, en entrant l'adresse dans le navigateur.

» Audience : plusieurs milliers de requêtes par mois.

» Projets pour 2008 : créer un compte utilisateur et possibilité de payer directement sur le mobile.


Le site de Kelkoo sur mobile

» Date de lancement : 20 novembre 2007, après deux semaines de bêta test.

» Objectifs et ambitions de Kelkoo sur le mobile : "Notre idée est d'être présent sur le mobile face au constat du développement de l'Internet mobile, et notamment du e-commerce sur mobile, indique Benoît Parizot, responsable produit Kelkoo chez Yahoo. La nouvelle offre Kelkoo Mobile s'inscrit dans la stratégie de Yahoo de développement de services sur mobile, qui a pour objectif de répondre toujours au plus près aux nouveaux besoins de ses utilisateurs."

» Fonctionnalités et contenus : Kelkoo Mobile permet au mobinaute, avant d'acheter un produit en magasin, de comparer les prix et d'obtenir des informations détaillées (fiches techniques, prix, disponibilité des produits et délais de livraison ainsi que les avis des internautes) sur plus de 6 millions de produits chez plus de 2.000 marchands du Web.

» Accès : sur tous les terminaux mobiles dotés d'un accès à Internet, l'iPhone inclus via une version dédiée, en saisissant dans le navigateur de son téléphone l'adresse m.kelkoo.fr.

» Modèle économique : Kelkoo Mobile repose sur le même système de facturation au clic des marchands que son grand frère Kelkoo Web.

» Audience : Entre 500 et 1.000 visiteurs uniques par jour.

» Projets pour 2008 : lancement dans d'autres pays européens où Kelkoo est présent ; intégration plus poussée des marchands pure players mobiles et proposition éventuelle du service et de la plate-forme en marque blanche.

Ecommerce mobile: quelles sont les attentes des mobinautes?

Une étude Ipsos menée au premier trimestre 2008 pour le compte de l’Association Française du Multimédia Mobile (AFMM) révèle que 62% des personnes de 15 à 50 ans qui se connectent à l’Internet mobile sont intéressées par les services de ecommerce sur mobile.

Des lors quelles sont les attentes des mobinautes ?

Les services de vente à distance sur mobile sont très attendus par les mobinautes. 62% des mobinautes sont intéressés par un service de vente à distance sur mobile. Ils souhaitent essentiellement :

- Acheter un article pour 27% des mobinautes

- Suivre une commande pour 41% d’entre eux ou recevoir une alerte sur la date de livraison pour 48% (et parmi les 25-34 ans, ils sont respectivement 54% et 56%).

- Recevoir des offres promotionnelles spécifiques (32%) ou consulter un catalogue (26%).

Par ailleurs, 65% des mobinautes connaissent déjà un au moins un service de vente à distance sur mobile. Parmi eux, 40% ont déjà utilisé, au moins une fois, un tel service.

Alors qu’attendent les entreprises pour se lancer dans le ecommerce mobile ?

L’e-commerce/VAD, un secteur et des services attendus sur le mobile

Secteur no2 pour lequel les clients mobiles
souhaiteraient retrouver des marques
Parmi les mobinautes, de 15 à 50 ans, sur les 6 derniers mois
62% se disent intéressés par un service lié à l’e-commerce/VAD
27% pour acheter un article
32% pour recevoir des offres promotionnelles spécifiques
41% pour suivre une commande ( 54% en Ile de France )
48% pour recevoir une alerte sur la date de livraison ( 57%pour les
25-34 ans )
65 % connaissent au moins 1 service e-commerce/VAD sur mobile
40% ont déjà utilisé au moins une fois un service mobile, le suivi de commande et la
réception d’alerte livraison étant les services les plus consultés
Source : Étude Ipsos AFMM Janvier 2008

Les problématiques de ecommerce sur mobile:

1° Vendre
Déstocker vos produits
Rendre accessible votre catalogue sur un nouveau media pour générer des revenus additionnels
Stimuler l’achat d’impulsion
Réduire vos frais de stockage et de livraison

par exemple :

Ouvrir une boutique Internet mobile Gallery
Multiplier les interactions avec vos clients via leur mobile
Relayer les offres commerciales de vos points de vente sur mobile avec possibilité de commande immédiate
Proposer une brique de paiement sur mobile
Annoncer vos ventes flash et offres de déstockage à vos clients par SMS

2°Informer et promouvoir
Trouver un nouveau canal de communication avec vos clients
Relayer vos promotions
Informer sur vos nouveaux produits

par exemple:

Envoyer des SMS pour informer de la disponibilité d’un nouveau produit.
Envoyer un SMS pour prévenir de la fin d’une offre spéciale.
Envoyer le plan d’accès au point de vente ou de livraison le plus proche.
Prévenir vos meilleurs clients d’une vente privée.

3°Fidéliser, soigner l’image de marque

Améliorer la satisfaction client.
Créer du buzz autour de vos produits, animer vos points de vente, créer l’évènement autour de votre marque.
Assurer le suivi des commandes et un service après vente.
Fidéliser vos clients en proposant un programme relationnel ciblé.
Vous démarquer de la concurrence.

par exemple:
Prévenir vos clients et prospects et leur permettre d’interagir à tout moment via SMS
ou sur votre site mobile.
Cibler vos campagnes, personnaliser les informations.
Quantifier vos retours sur investissement.
Proposer le call back par SMS pour le service après-vente.

2 juil. 2009

Nexence lance Tagmanager : une plate-forme avant-gardiste de gestion globale d’opérations de TagMark, Nouveautés sur Nexence - Mobile Agency

Nexence lance Tagmanager : une plate-forme avant-gardiste de gestion globale d’opérations de TagMarketing ouverte à tous les codes barre 2D


Nexence, agence de communication Web et Marketing Mobile présente Tagmanager : un système d’édition et de gestion de campagnes marketing interactives par codes barres 2D.

La plate-forme Tagmanager développée par Nexence, permet l’accès à tout type de contenu sur les téléphones portables, PDA et Smartphones via l’édition et la gestion de codes barres 2D. Le système est complété par une console de management permettant une gestion intelligente de la campagne : statistiques précises sur le nombre de clic, informations sur les modèles et les marques des téléphones des utilisateurs etc. Après une lecture du code barre, Tagmanager permet à un mobinaute d’avoir accès à un site optimisé « sur mesure pour son mobile.

« Le tag 2D est une passerelle de connexion pour site mobile, il ne doit en aucun cas devenir une contrainte pour l’utilisateur. Accéder au site mobile le plus directement possible, par le plus grand nombre de solutions.» Déclare Vincent HERMAN - PDG de Nexence.

La société vient de finaliser le point d’entrée de sa plate-forme Tagmanager via mobile. L’utilisateur rentre le lien suivant http://2tag.fr sur son mobile puis Tagmanager prend le relai. Le système vérifie instantanément la compatibilité du téléphone grâce à une base de données qui rassemble tous les lecteurs de codes 2D existants sur le marché (300 téléphones référencés et classés par constructeur mobile). Une fois l’analyse terminée, le mobinaute est redirigé vers un lecteur de tag compatible.

Tagmanager repose sur les technologies DataMatrix et QRCode, normes ouvertes de génération de code. La plate-forme ajoute une couche serveur qui permet de proposer une gestion proactive et qualitative du contenu du site mobile en fonction du mobile de l’utilisateur.

Tagmanager comprend également trois modules complémentaires, Key Tag, Tag Manager Events et Tag Manager Analytics :

1) KeyTag permet d’accéder à un site mobile lisible par 100 % des téléphones du marché ayant un accès Wap ou Internet Mobile. KeyTag, est disponible pour les téléphones non compatibles ou pour les personnes ne désirant pas installer d’application Java sur leur portable. Tagmanager laisse le choix à l’utilisateur de saisir le code inscrit sous le tag 2D.


2) Tag Manager Events permet la gestion des flux d’enregistrements et l’optimisation des campagnes MMS/SMS grâce à la solution mCouponing et la solution MMS/SMS.

Solution mCouponing :
Tagmanager Events fournit une solution mCouponing via un code 2D. Après la validation du formulaire d’enregistrement pour un événement ou une réservation en ligne, l’utilisateur reçoit un SMS contenant une Url lui permettant de récupérer son invitation électronique. Il ne lui reste plus qu’à se présenter à l’accueil de l’événement et de scanner son code personnel sur les bornes disponibles.

Solution MMS/SMS :
Lors d’un envoi de MMS ou de WAP PUSH la liste de diffusion ne contient généralement que le numéro de téléphone. Tagmanager Events permet de déterminer quel est le téléphone utilisé afin d’obtenir un reporting du modèle exact, de sa taille d’écran, de sa compatibilité MMS, etc. Via une interface sécurisée en ligne le client peut suivre ses campagnes et ainsi exporter sa liste pour une optimisation lors de son prochain envoi.
3) Tag Manager Analytics permet de mesurer le trafic, l'audience et le suivi des campagnes marketing mobiles. Fréquentation du site, répartition du trafic, des opérateurs, des mobiles, etc.


18-juil.-2008
parut sur le blog de nexence

1 juil. 2009

Les avantages du marketing mobile

Le marketing mobile est le parallèle du webmarketing sur mobile. Il se décline actuellement sous quatre grandes formes : les SMS-MMS publicitaires, le Bluetooth marketing, les codes-barres 2D et le marketing géolocalisé. Encore peu connu mais attractif et peu coûteux, le marketing mobile est en première ligne pour faire du cross média. Ce dernier consiste à conjuguer les différentes formes de publicités et ainsi de pouvoir facilement faire le lien. Par exemple, l'acheteur en supermarché peut, en passant près d'un stand, recevoir un message sur son terminal mobile lui permettant d'aller sur le site mobile de l'enseigne et de recevoir un code de réduction...

Le marketing mobile offre aux annonceurs un puissant support de communication grâce à ces quelques atouts. Tout d'abord, comme nous le disions dans l'introduction, le taux de pénétration du mobile, avec ces 87,6 %, est le plus élevé de tous les supports électroniques. L'Association Française du Multimédia Mobile (AFMM) les résume sous 5 initiales : les 5P.
Les 5P du Marketing Mobile

Puissant : Grâce à l'avancée de l'Internet Mobile, le consommateur reste disponible à tout moment. C'est justement sur ce point que le mobile est intéressant. La géolocalisation permet de réaliser des campagnes très pertinentes car parfaitement ciblées. En fonction du lieu, de l'heure ou du mode de vie, les messages peuvent être différents.

Pertinent : Les terminaux mobiles nous offrent aussi une accessibilité et une communication immédiate avec le prospect. Grâce à cet avantage, les messages peuvent être encore mieux personnalisés afin de favoriser le taux de transformation.

Personnel : Le terminal mobile est l'objet de communication le plus proche des Français dû en partie à cette « mobile dépendance » que nous avons évoquée dans l'introduction. L'avantage de cette proximité est donc de pouvoir être sûr de joindre le mobinaute en temps réel.

Profitable : Par rapport à des campagnes radios ou télés, la mise en place d'une campagne de marketing mobile est plus rapide et moins coûteuse car les bases de consommateurs se créent au fur et à mesure par l'annonceur.

Polyvalent : Le mobile n'est pas un objet comme les autres. En effet, en plus de sa fonction basique, à savoir téléphoner, les utilisateurs s'en servent pour de nombreuses fonctions supplémentaires qui peuvent servir pour réaliser des campagnes de marketing mobile. Par exemple, l'envoi d'un jeu au nom de l'annonceur, des dates d'ouverture ou de lancement mis directement dans l'agenda du mobinaute...

Ces 5P constituent, aujourd'hui, tout ce que les annonceurs demandent de posséder dans le but d'améliorer qualitativement leurs relations clients.

Ces 5P peuvent, par conséquent, remplir tous les objectifs du marketing et rendre l'Internet Mobile plus puissant que l'Internet fixe. En effet, grâce à l'Internet Mobile tous les objectifs marketing peuvent être atteints, à savoir :
Les objectifs marketing atteints par le mobile

* Séduire une nouvelle audience qui ne visite jamais les sites web classiques. Cela peut sembler opportuniste mais le nombre de terminaux mobiles dans le monde dépasse largement le nombre d'ordinateurs et donc d'internautes.
* Améliorer la relation client par de nouvelles formes d'interactions grâce aux applications mobiles.
* Dé-ringardiser une marque
* Créer du trafic dans les points de vente

Avant de relater les différents outils de marketing mobile, il est important de préciser que les règles juridiques sont très strictes concernant la réception de données sur mobile. Bien que les consommateurs restent perplexes quant à ces différentes dispositions, la constitution et la qualification de base de données sont régies par un opt-in très rigoureux. Toutes ces règles vont dans le sens de la protection du consommateur et par conséquent implicitement la démocratisation des campagnes de marketing mobile.

PETIT TOUR DES MOBILES AGENCY et de leurs innovations

Bonjour à tous , nous allons faire un tour d'horizon des agences de marketing mobile.

Commençons par Nexence

Les éditeurs de solutions de marketing ne sont jamais à court d'idée et celle proposée par Nexence veut renouveler le marketing interactif avec un timbre poste sur lequel est imprimé un code-barres 2D lisible depuis un téléphone portable.

Les codes-barres 2D permettent d'accéder à une URL à partir du décodage d'un motif spécifique. Son intérêt est particulièrement notable avec les téléphones portables, pour lesquels entrer une adresse Web relève parfois de l'épreuve d'endurance.

Nexence, agence et éditeur de solutions de marketing mobile, dévoile une nouvelle façon pour les entreprises de communiquer : l'alliance du timbre poste et du code-barres 2D. Le principe est simple : l'URL encodée dans le code-barres 2D, lue par le téléphone directement sur le timbre, ce qui permet d'accéder à la page Web liée.

Nexence s'occupe de la création du timbre et en fait réaliser l'impression auprès de la Poste. Il peut être utilisé comme un timbre standard et permet d'affranchir et d'expédier tous les types de courrier, avec l'avantage d'être personnalisable graphiquement et interactif puisque la page Web accessible depuis un mobile peut correspondre au site Web de l'entreprise, à la présentation d'un produit, à l'accès au catalogue, à un jeu-concours, etc.

Le logiciel de lecture du code-barres pour le mobile est gratuit et n'importe quel appareil photo numérique ( 1 mégapixel au moins ) peut convenir pour le décodage. La solution de Nexence possède surtout l'intérêt de pouvoir fonctionner de façon autonome, sans contraintes opérateur et en utilisant des solutions universelles assurant la possibilité d'un impact international.

Pour Vincent Herman, fondateur et dirigeant de Nexence, " intégrer au développement de nos solutions de code barres des technologies ouvertes ne nécessitant aucune activation du code chez l'opérateur téléphonique est une réponse aux demandes du marché des agences et annonceurs qui souhaitent des solutions indépendantes et ouvertes à l'international.

2009 sera une année importante dans le domaine du code barres 2D. En effet, nous réalisons en cette période de l'année un nombre important de timbres 2D pour accompagne les voeux de nos clients. " Le marketing mobile prend parfois des formes surprenantes...

24 juin 2009

Les responsabilité d'une agence de marketing mobile

Dans ce nouveau monde de la communication sur mobile, on pourrait se demander quel est le rôle de ces nouvelles agences spécialisées dans le mobile. Est-ce un métier à part entière ou une agence de webmarketing pourrait l'exercer du fait de son expérience dans le web ?

Le rôle des agences de marketing mobile

L'agence spécialisée dans la mobilité intervient en première position dans la chaîne de réalisation d'une campagne de marketing mobile ou lors d'un projet de m-commerce. Elle agit en tant qu'experte du domaine en conseillant et préconisant les techniques les plus pertinentes et efficaces. En fonction de la cible, du produit ou du budget, les choix peuvent être différents et pas forcément clairs pour l'annonceur.

Une fois cette phase de conseil terminée, elle conçoit les projets mobiles aussi bien marketing que m-commerce et s'occupe des relations avec les opérateurs au niveau technique mais aussi administratif.

L'agence est aussi responsable des problèmes de versioning et de mise en forme qui pourraient exister entre les différents environnements mobiles (plateformes et terminaux). Pour terminer, le déploiement des applications qu'elle développe relève de sa responsabilité. Or cet aspect diffère d'une agence de webmarketing. En effet, sauf dans le cas d'un routage d'un mailing ou d'une mise en ligne, elle n'a pas à s'occuper d'un déploiement particulier.

On peut dire que l'agence de marketing mobile a un rôle identique comparé à celle d'une agence de webmarketing, à savoir du conseil, du développement et un suivi. Cependant le contenu de ces phases est différent et constitue une expertise bien particulière qui apporte une forte valeur ajoutée.

Selon une étude réalisée par Benchmark Group en 2007, le recours aux prestataires est très courant notamment pour la conception du site mobile mais aussi en termes de conseils

Comparées aux prestations fournies par les agences web, on remarque que les demandes des annonceurs se centrent beaucoup plus sur les conseils ou sur les démarches difficiles à mener si l'on n'a pas le réseau. Ces résultats montrent bien la nécessité d'être spécialisé dans le domaine.

Cependant, les agences de marketing interactif ont un avantage certain quant aux stratégies multicanales qu'elles peuvent apporter. Grâce à leurs expériences dans l'Internet fixe, elles peuvent mettre en place des plans de communication plus complets que les agences de marketing mobile.

Le CRM mobile s'impose dans les entreprises françaises

Les applications mobiles de relation client trouvent leur place dans les smartphones. Et la crise pousse les entreprises à déployer ce type de solution métier qui améliore les cycles de vente et la productivité. Mais il s'agit de bien préparer le terrain.

51% des entreprises européennes estiment qu'elles ont raté des opportunités à cause du manque d'outils CRM mobile (relation client). Ce résultat, issu d'une étude menée par Forrester pour le compte de RIM, illustre l'importance croissante de ce type de solution au sein des entreprises.

Les bénéfices des outils de relation client sont bien connus (amélioration de la productivité, hausse du volume des ventes, réduction des coûts, amélioration de la satisfaction client). Et ils sont amplifiés en situation de mobilité puisque les forces de vente peuvent les exploiter en temps réel.

Avantage compétitif

"L'accès à l'information client est déterminante pour conclure une affaire", explique Christophe Lefort, responsable des relations avec les opérateurs de RIM, le fabricant du BlackBerry, lors d'une table ronde organisée sur la question.

"L'accès en temps réel à l'information constitue un avantage compétitif de taille", renchérit Patrick Reboul, directeur des opérations de Sage dont 50 commerciaux ont été équipés d'une solution mobile dédiée. "La connaissance du client en temps réel est un bénéfice incontestable du CRM mobile", ajoute Thomas Husson, senior analyst pour Forrester.

Avec des smartphones et des réseaux haut débit sans fil qui supportent de mieux en mieux ce type d'application, le CRM mobile commence donc à s'imposer dans les entreprises. Ainsi, toujours selon l'étude de Forrester (1000 personnes dans cinq pays), 58% des entreprises interrogées estiment "important ou très important" de 'mobiliser' le CRM.

D'ailleurs, 49% des entreprises françaises interrogées ont déjà déployé ce type de solution (contre 41% en Europe). Pour autant, les déploiements concernent d'abord les grands comptes, les entreprises de moins de 500 salariés n'étant que 33% à déclarer avoir mis en place un projet CRM mobile.

ROI en 8 semaines

Il faut également dire que le contexte économique difficile pousse les entreprises, à la recherche de leviers pour réduire leurs coûts, à accélérer leurs décisions en la matière. Et le ROI du CRM mobile est rapide : entre 4 et 8 semaines avance Forrester. "La crise renforce le besoin de proximité avec le client", souligne Claude Cordier, directeur marketing de Sage qui propose un package CRM mobile avec RIM et SFR.

Pour autant, l'étude met également en avant certaines inquiétudes. Les coûts associés effraient 71% des entreprises qui envisagent de déployer une solution. 40% des sondés estiment par ailleurs manquer de compétences internes suffisantes pour assurer le support. Et une majorité pointe les problèmes liés à la sécurité des données.

"D'où l'importance du travail en amont à réaliser, des actions de formation, de l'accompagnement", souligne Thomas Husson de Forrester. Des conseils qui s'appliquent à n'importe quel projet d'application métier mobile.

Et visiblement, c'est l'aspect humain qui demande le plus de travail.

"La principale difficulté n'a pas résidé dans le déploiement du projet, ça a pris 15 jours, ni dans le ROI, il a été quasiment instantané, mais dans l'adoption de nos commerciaux" explique Xavier Vallée, DSI du groupe Akeyris, un promoteur immobilier.

Après avoir déployé une solution permettant notamment de pusher les rendez-vous des vendeurs et d'accéder au stock des locaux vacants, l'entreprise a observé une certaine méfiance de la part des utilisateurs.

Aspect humain crucial

"Certains ont assez vite compris l'intérêt de la chose en termes de potentiel sur les ventes et donc sur leurs commissions. D'autres, environ 30%, ont considéré l'outil comme de la surveillance. La conduite du changement est cruciale car certains professionnels sont hostiles aux sauts technologiques. Il faut donc y aller en douceur", explique-t-il.

L'objectif d'une entreprise est donc de prouver que ce qui peut apparaître comme un outil de monitoring peut être perçu comme un outil de création de valeur. Un constat partagé par Patrick Reboul de Sage. "Il faut accompagner les collaborateurs qui très vite le côté intrusion dans la vie privée de ces outils".

Autre écueil largement commenté lors de cette table ronde : le choix du terminal. Smartphone, PDA, netbook voire laptop connectés en 3G : la décision est souvent un casse-tête. "Le nombre d'équipements explose, cela dépend vraiment des applications à mettre en oeuvre, des objectifs. Certains se focaliseront sur la taille du terminal ou son ergonomie, d'autres auront besoin de plus de fonctions. Le but étant d'éviter les double usages", souligne Thomas Husson de Forrester.

Reste que les bénéfices semblent être au rendez-vous puisque 65% des entreprises françaises se disent prêtes à recommander ce type de solution.

merci à Olivier Chicheportiche
businessMOBILE.fr le 23 juin 2009

22 juin 2009

Marketing mobile : pourquoi, pour qui, et comment ?

Le Marketing Mobile comme son nom l’indique plus ou moins sert à faire du marketing par le biais du téléphone portable.

Depuis que les professionnels de la communication ont compris tout l’intérêt qu’ils pouvaient tirer de cet objet, doucement des campagnes utilisant ce support font leur apparition.

En effet, il s’agit d’un moyen de communication qui tient dans la main, qui est constamment avec nous, et qui est très rapide, argument non négligeable quand il s’agit d’informer les détenteurs de ces mobiles notamment par des SMS. Simple, concis et sans fioriture, le SMS c’est ce petit message de 160 caractères qui arrive sur votre mobile pour vous informer très rapidement par exemple que le bouquin commandé est arrivé en librairie.

Pourquoi ?

D’abord, pourquoi faire de la communication sur des téléphones mobiles ?

Depuis le début de cette nouvelle ère de la communication, ceux qui ont eu l’occasion de faire ce genre de campagnes se sont tout de suite aperçus du potentiel :

- Un taux de lecture très important.

On peut affirmer sans aucune prétention que le taux de lecture d’un SMS varie aux alentours de 95% à 100%. Le taux de lecture est bien entendu évalué sur la base de SMS qui ont été reçus. Comme un peu tout le monde, lorsqu’on reçoit un SMS sur son téléphone portable, on a le réflexe de le lire. Les rares cas où on ne le lit pas, c’est qu’en le recevant étant occupé à faire autre chose, on a oublié de l’ouvrir par la suite. D’où un taux très important de lecture.

- Des campagnes ciblées.

Les campagnes qui sont faites, sont diffusées vers des contacts ciblés en fonction d’un thème précis. Une campagne mobile ciblée a forcément un retour plus important qu’une campagne “aveugle”.
- Une diffusion rapide.

La diffusion des SMS selon les outils choisis, peut être très rapide. En conséquence, la stratégie à mettre en place est quelque peu différente des autres supports de communication qui subissent un temps de latence avant les premières réactions.

Avec une campagne SMS, les réactions sont quasi spontanées et massives. Dès la réception du message, d’une manière générale, les contacts sont pris, les appels sont passés pour en savoir plus sur l’offre. Il faut donc avoir soit un bon standard téléphonique et quelques personnes pour répondre aux questions et aux commandes, ou demander les services d’un centre d’appels pour centraliser toutes les requêtes. Dans tous les cas, au lancement d’une campagne SMS, des interlocuteurs doivent avoir toutes les informations en main pour répondre au plus grand nombre rapidement.
- Une image dynamique et moderne de l’expéditeur.

Il est très souvent constaté lors de campagnes mobiles que l‘image des annonceurs est qualifiée de dynamique et moderne. Si vous voulez redorer un peu votre blason parce qu’on vous a qualifié de ringard, une bonne petite campagne SMS et c’est reparti comme en 40.

- Une relation de proximité.

Il est d’usage, lorsqu’on reçoit un SMS de penser que le SMS reçu a été adressé spécifiquement à soi tout seul. Ce sentiment de lire un SMS qui est pour soi tout seul renforce l’idée que l’annonceur nous aime bien et qu’il souhaite nous faire profiter de son offre. Le fait de le recevoir par SMS sur son portable crée une relation plus proche avec son annonceur. Un premier pas vers la fidélisation d’un client.

Pour qui ?

Le Marketing Mobile, mais qui cela peut bien intéresser ? Sans énumérer toutes les possibilités, on peut affirmer que tout le monde pourrait utiliser le support téléphone mobile pour faire sa communication.

La première condition est quand même d’avoir des contacts à qui envoyer ses messages. Là encore la liste peut être longue et pour résumer on dira que tous ceux qui ont des numéros de mobiles de leurs clients, abonnés, membres qui ont laissé leur numéro de téléphone en toute connaissance de cause (numéros en Opt’In) peuvent faire du Marketing Mobile.

Quelques exemples rapidement purement marketing :
- Informer ses clients de promotions exceptionnelles, de semaines de soldes, rentrée des classes, pour noël etc.
- Informer ses clients de l’arrivage de nouveaux produits. Au mieux, en rapport avec ce qu’il a l’habitude d’acheter pour cibler au maximum et optimiser les retours.
- Informer ses clients d’ouvertures exceptionnelles en précisant les dates et heures d’ouvertures et fermetures,
- Proposer aux clients des cadeaux ou un lot gratuit aux x premiers se présentant au magasin avec le SMS,
- Proposer des lots spéciaux pour les fêtes des mères (il faut alors plutôt cibler les hommes), pour la fête des pères (cibler les femmes), dans ces 2 cas, on peut cibler aussi leurs grands enfants si on a la chance de les avoir comme clients également.
- Etc.
D’une manière générale, ce sont des contenus de communication classique mais en plus concis (160 caractères), plus succinct et plus rapide. D’où l’effort à faire au niveau de la rédaction du message pour qu’il soit impactant et compréhensible.

D’autres formes de communication sur mobile peuvent être utilisées par ce bais mais dans des domaines un peu moins marketing :
- rappels de rendez-vous de consultations de médecins, de dentistes, d’ophtalmo, de gynécologues, de vétérinaires etc.
- informer de la disponibilité de votre voiture déposée au garage
- informer de la disponibilité du livre commandé, du DVD réservé en librairie, en médiathèque etc.
- dans les mairies, informer de la disponibilité des passeports, carte de votes etc.
- dans les écoles, informer les responsables de l’absence d’élèves, de professeurs etc.
- pour les SAV, informer que le matériel déposé est réparé
- informer sur des résultats sportifs
- etc.

Les possibilités d’utilisation sont donc très vastes et peuvent toucher des secteurs d’activité extrêmement variés.

Comment ?

Très couramment ce sont les agences de communication qui proposent ce genre de services. D’une manière générale, ils l’englobent dans un package de communication globale en tant que complément.

La raison est simple : la communication sur ce support nécessite d’avoir déjà sa base de contacts, donc si on veut toucher une cible plus large et faire de la prospection, il faut varier les supports de communication et ne pas se limiter seulement à la communication sur mobile.
Des outils complets sont disponibles sur Internet et permettent de faire une campagne de A à Z en ligne. Vous gérez l’achat de votre volume de SMS souhaité, vous importez votre base de contacts, vous rédigez votre message et vous envoyez à vos destinataires ou à vos groupes de destinataires si vous souhaitez cibler d’avantage. Chrono en main, ce genre de campagne peut être très rapide à faire. Pour quelqu’un qui a déjà pris la main sur le logiciel et fait quelques manipulations, on peut estimer qu’en 5 minutes une campagne peut être montée puis diffusée.

Mais attention à ne pas bâcler le travail, le message à diffuser est à étudier de près ainsi que les dates et les horaires d’envois.

Quelques conseils pour faire une campagne en toute légalité et dans le respect des destinataires :
- les annonceurs peuvent faire les envois de SMS à caractère promotionnel uniquement entre 8h et 20h en semaine et 8h à 12h les samedi, sauf les jours fériés.
- Il est également interdit de mettre un numéro d’appel surtaxé dans le message. On peut mettre un numéro ayant un coût d’appel local ou mieux encore un numéro vert.
- Il est bien entendu interdit d’envoyer plusieurs SMS à caractère promotionnel dans la même journée. Pour cela il est très conseillé de demander au destinataire le nombre de SMS qu’il souhaite recevoir de votre part par mois et mieux encore, de lui demander les jours et horaires où il préfère recevoir ses messages et bien entendu de respecter ses souhaits. Ce qui donnera à l’annonceur un gage de sérieux.
- Il est également vivement conseillé lors de l’envoi d’identifier clairement l’expéditeur dans le SMS, en mettant une signature au début du message. En général, les réceptions de ces SMS se font via un numéro court qui ne permet pas au destinataire d’identifier son expéditeur.
- Du côté des destinataires des messages, en cas de non respect des quelques consignes citées plus haut notamment, les envois multiples, le non respect des horaires, ils peuvent se faire rayer de la liste de cet expéditeur en renvoyant un SMS contenant STOP.

C’est en respectant ces quelques consignes, que le fléau des spams pour les emails sera évité pour les SMS. Il est évident aussi que pour l’annonceur, l’effet risque d’être inverse s’il ne respecte pas ces règles de base, et il peut perdre des clients comme ça tout simplement. Autant le SMS est impactant en cas d’offre intéressante, autant, il peut irriter si le message n’a pas été sollicité dans les règles de l’art.

Pour conclure, le Marketing Mobile est en essor et ajoute une corde supplémentaire à l’arc des agences de communication. Avec un taux de retour parmi les plus élevé des autres supports de communication, la communication mobile a de beaux jours devant elle à qui sait l’utiliser et l’optimiser à bon escient. Des statistiques à peu près homogènes d’un peu partout dans le monde montrent que les destinataires de messages à caractères promotionnels ne sont pas hostiles à en recevoir à condition que ces SMS soient en rapport avec leurs centres d’intérêts.

conseilsmarketing.fr

27 avr. 2009

Wokup booste le marketing mobile

La PME accélère le déploiement de sa nouvelle offre pour les campagnes multimédias.

Wokup a profité du salon Marketing direct, début avril à Paris, pour y exposer Wokup mobile marketing system (WMMS), une solution intégrée de gestion de campagnes multimédias à destination des téléphones mobiles, explique Claude Cauvet, le président de la PME rennaise de 15 salariés. Grâce aux enrichissements développés depuis la création de Wokup, en 2000, cet outil qui regroupe tous les canaux du mobile permet de passer de l'un à l'autre, sans connaissances techniques particulières. »

Wokup vise ainsi à ouvrir de « nouvelles perspectives de promotion et de marketing pour les campagnes multimédias sur tous types de mobiles ». « Nous travaillons essentiellement en direct avec nos clients [Société Générale, HSBC, Météo France, Décathlon, etc.], argumente Claude Cauvet. Désormais, nous nous adressons également aux sociétés de marketing, aux agences de communication ou encore aux agences Web. »

Pour faciliter son essor et accroître son chiffre d'affaires de 30 % en 2009 (1,2 million d'euros l'an dernier), Wokup a repris son indépendance fin 2008. 4 associés ont racheté la totalité des parts de la société à sa maison mère, Air2web. Depuis, le FIP Nestadio a acquis 20 % du capital, permettant à Wokup, qui prévoit d'ici peu une autre levée de fonds, de se développer en embauchant 5 personnes. Anne-Laure Grosmolard, à Rennes