MOBI-GEEK où l'information devient utile pour le marketer mobile
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10 sept. 2009
Publicité géolocalisé sur mobile pour plus de 4 millions d'abonnés
Les atouts de la géolocalisation grâce au mobile
Cette stratégie est en train de se généraliser au Japon. Cependant, selon l'observatoire TNS Sofres, lors de son étude sur les nouveaux modes de shopping réalisés en février 2008, l'attrait des consommateurs n'est pas encore assez élevé en France pour avoir un retour sur investissement assez important. Seulement 16% des Français interrogés jugent utile de recevoir des informations ou des promotions sur son terminal mobile géolocalisé contre près de 50% pour les chinois.
Cependant, d'après l'enquête que j'ai réalisée auprès de différents professionnels, la géolocalisation semble être l'outil marketing par excellence, beaucoup plus prometteur que le code barre 2D ou le Bluetooth marketing. En effet, sans contrainte particulière, le mobinaute recevra, s'il le souhaite, toutes les offres qu'il pourra utiliser immédiatement vu qu'il sera dans la zone d'envoi.
Une technologie malheureusement sous utilisée...Actuellement, peu d'annonceurs misent sur la géolocalisation du majoritairement due à un manque de connaissance du service. Lorsque l'on pense à géolocalisation, le GPS reste prédominant. Cependant, il existe plusieurs techniques de géolocalisation dont certaines, utilisables sans terminal mobile équipé de GPS. Cette méconnaissance de ces différentes technologies de géolocalisation est une des raisons pour lesquelles le marketing géolocalisé est encore peu utilisé. Cet apprentissage doit être réalisé conjointement avec les agences et les opérateurs envers les annonceurs et les consommateurs.
La technologie de géolocalisation la plus répandue est actuellement la triangulation. Le principe consiste à croiser les données entre trois antennes relais. Celles-ci calculent alors en moins de 5 secondes le positionnement du mobinaute avec une précision d'environ 150m en ville.
L'autre raison pour laquelle la géolocalisation est encore sous utilisée est l'effet intrusif du dispositif. La CNIL a, cependant, déjà encadré juridiquement ce nouvel outil. L'accord du mobinaute est indispensable pour lui envoyer des données (opt-in). Il doit également pouvoir désactiver son système de localisation à tout moment.
... mais plus pour très longtempsLes projets marchands liés à la géolocalisation sont potentiellement très nombreux et très attractifs pour les annonceurs mais aussi pour le consommateur. Le trafic en point de vente pourra, par ce biais, augmenter de manière conséquente car le consommateur recevra une offre de réduction en passant devant son magasin préféré. L'enjeu pour les réseaux sociaux est également très important. Les rencontres pourraient se faire en pleine ville sous forme de jeux de piste et ainsi augmenter l'attrait et l'excitation.
Selon une étude Gfk, la géolocalisation intéresse tous les abonnés de téléphonie mobile qu'il s'agisse d'utilisateurs adeptes uniquement des communications et SMS ou ceux plus initiés utilisant l'Internet Mobile et services à valeurs ajoutées. Ces résultats sont extrêmement encourageants d'autant plus qu'il n'y a pas forcément besoin d'un parc de téléphonie mobile GPS pour pouvoir mettre en place la géolocalisation comme nous l'avons vu au paragraphe ci-dessus.
3 juil. 2009
10 applications qui feront le futur Google Phone suite des gagnats du concour android
Le 13 mai dernier, Google levait enfin le voile sur les 50 lauréats du concours de programmation Android, le système d'exploitation pour téléphones mobiles, basé sur Linux, du moteur de recherche.
Au total, 1.788 applications ont été soumises entre le 2 janvier et le 3 mars à la sagacité d'environ 125 juges.
Résultat, un panel relativement large de logiciels allant de la messagerie instantanée, en passant par les réseaux sociaux, la géolocalisation, la météo, la musique, les jeux...
Zoom sur les futures fonctionnalités des Google Phones.
1) La première d'entre elles est un comparateur de prix. Mais d'un nouveau genre ! Exit le clavier et les références exactes du modèle. Place au code-barre.
AndroidScan permet, grâce aux technologies de reconnaissance d'images, de le scanner, puis d'obtenir un comparatif des prix sur plusieurs dizaines de magasins on ou offline, mais aussi la description de ces derniers et enfin, toutes les coordonnées du magasin ou l'URL du site.
» Editeur : Jeffrey Sharkey
» Le site : scan.jsharkey.org
2)BreadCrumbz, quant à lui, est un logiciel qui permet d'associer géolocalisation, création d'itinéraires et personnalisation.
L'application permet en effet de créer, puis de partager avec une communauté, des trajets pour se rendre à une adresse précise.
Autre originalité, elle ne repose plus seulement sur des cartes interactives qui s'actualisent en fonction de la position de l'utilisateur, mais aussi des images que le mobinaute aura prises.
» Editeur : Amos Yoffe
» Le site : bcrumbz.com
3)CALLACAB
Autre application qui ouvre bien des perspectives, surtout dans des métropoles où certains soirs, les taxis se font rares.
Voici CallACab, littéralement : appeler un taxi. Son fonctionnement est simple. Plus besoin de connaître le numéro d'une compagnie de taxi, ni de savoir exactement où l'on se trouve. Le logiciel fait le point tout seul, localise le mobinaute et le taxi le plus proche. Il ne reste plus dès lors qu'à cliquer sur Appeler un taxi, et le tour est joué.
» Editeurs : Konrad Huebner and Henning Boeger
» Le site : callacab-android.com
4)Commandro mêle réseau social et géolocalisation.
Cette application permet en effet, de localiser exactement ses amis, grâce aux données GPS.
Au-delà, il permet également aux mobinautes d'envoyer des alertes à leurs amis et de les inviter à partager leurs activités, mais aussi de créer un avatar.
» Editeurs : Alex Pisarev, Andrey Tapekha
» Le site : commandro.net
5)Cooking Capsules
Autre application à utiliser la géolocalisation, mais cette fois-ci pour faire ses courses : Cooking Capsules.
Ce logiciel permet de visionner, sur son portable, de courtes vidéos de cuisine, puis de détecter les épiceries ou les grands magasins qui vendent les ingrédients nécessaires à la réalisation d'une recette et qui sont situés près du lieu où l'on se trouve.
» Editeurs : Mary Ann Cotter and Muthuselvam Ramadoss
» Le site : cookingcapsules.com
6)HandWx
Outre la cuisine, la météo est également présente sur Android.
L'application HandWx permet non seulement d'obtenir des prévisions météo à sept jours pour la région où le mobinaute se trouve, mais aussi pour une toute autre zone, y compris celles qui ne se trouvent pas près de grandes villes.
» Editeur : Weathertop Consulting LLC
7)Locale
Locale est l'une des 7 applications Android proposées par les étudiants du MIT.
Elle permet aux mobinautes de définir les lieux où leur téléphone portable doit se mettre automatiquement sur le mode silencieux, comme par exemple le lieu de travail ou le théâtre, ou encore de router leurs appels sur une ligne fixe lorsqu'ils sont chez eux.
» Editeurs : Clare Bayley, Christina Wright, Jasper Lin, Carter Jernigan
plus d'information sur http://android-developers.blogspot.com/
17 févr. 2009
Les mashup mobile ! Loopt
A tout moment l'utilisateur peut choisir de communiquer ou non sa position géographique ; soit pour tous ses contacts, soit pour certains d'entre eux seulement. Source giiks.com
Cela ressemble pas mal à Buddy Beacon
C'est quoi un Mashup Mobile ?
D'une manière générale c'est une application composite qui incorpore en temps réel des données et services (à travers des Api), c’est la création d'un nouveau service fait à partir d'autres services. Bien que le navigateur soit la plateforme la plus accessible pour développer et distribuer un Mashup, il est nullement la seule plateforme et pas toujours la plus approprié pour l’utilisateur. Un Mashup peut se créer en utilisant du SMS et des applications Java en plus du navigateur sur le mobile. Une des particularités très fortes c'est la personnalisation du service.
services mobiles.FR
en savoir plus: http://www.journaldunet.com/0702/070202-mashup-api.shtml
Un business model pas tres clair ?
Le moteur de recherche des bonnes affaires locales, lancé en juin, vient de lever 500 000 euros auprès d'investisseurs privés. Il veut référencer 200 000 marchands physiques d'ici la fin de l'année.
Trois mois après avoir ouvert son service, Brozengo vient de boucler un tour de table d'amorçage de 500 000 euros auprès de business angels et d'investisseurs privés. Lancé en juin dernier, ce moteur de recherche des bonnes affaires locales veut désormais profiter de cette levée de fonds pour croître rapidement et s'imposer sur le marché du référencement des bons plans des commerces de proximité (lire Guidedespromos et Brozengo mettent le commerce offline sur le Web, du 24/06/08).
Brozengo veut devenir la vitrine Web des magasins physiques. Fonctionnant sur le principe d'un moteur de recherche géolocalisé, il permet de trouver les différents commerçants proposant un produit donné dans un rayon de cinq kilomètres autour du lieu de connexion de l'internaute. Le service référence aussi bien les petits commerçants que les franchisés ou les grosses enseignes.
Aux commerçants, Brozengo vend de la visibilité auprès d'une cible qualifiée d'internautes résidant près de leur point de vente, à la manière des prospectus, catalogues ou journaux gratuits. Selon son PDG, Grégory Ogorek, 58 % des internautes français surfent sur Internet en vue d'un achat en magasin physique. Le site se rémunère au coût par clic (variable en fonction du nombre de clics) et propose également une offre forfaitaire, davantage adaptée aux petits commerçants soucieux de garder des coûts fixes.
Le tour de table que vient de boucler Brozengo doit lui permettre de renforcer de sa force commerciale. L'entreprise veut étoffer son équipe de commerciaux de terrain ainsi que son centre d'appel pour recruter de nouveaux commerçants. Une équipe commerciale dédiée aux "grands comptes" sera tout spécialement chargée de démarcher les grandes enseignes. "Au début du mois de juin, nous comptions 80 000 commerces référencés, assure Grégory Ogorek. D'ici la fin du mois de septembre nous aurons passé le cap des 100 000 vendeurs."
A travers le nombre de vendeurs, Brozengo cherche également à augmenter le nombre de produits proposés sur sa plate-forme. Lors du lancement du service, 2 000 références étaient disponibles. Grégory Ogorek en revendique désormais près de 10 000. "Le nombre de produits référencés constitue une priorité, car si l'internaute ne trouve pas celui qu'il recherche, il ne reviendra pas", note le fondateur de Brozengo.
En parallèle, Brozengo veut développer d'autres services, comme la création de pages d'accueil propres à certaines villes. 160 pages d'accueil dédiées à autant de villes de plus de 30 000 habitants sont en cours de développement. Le site veut également développer une offre de location de bases de données pour permettre à ses clients-commerçants de diversifier leurs leviers marketing.
En savoir plus
* Société : Brozengo
* Carnet : Grégory Ogorek
Depuis son lancement, Brozengo revendique un trafic cumulé de 40 000 visiteurs uniques. Son fondateur se fixe un objectif de 300 000 visiteurs uniques mensuels d'ici avril 2009, dont 20 % d'internautes inscrits. Pour cela, le site compte communiquer, mais pas avant d'avoir atteint une taille critique en termes de vendeurs et produits référencés. Grégory Ogorek se donne jusqu'à la fin de l'année pour tripler le nombre de produits disponibles et doubler le nombre de vendeurs recensés.
14 févr. 2009
Google Latitude : Le buzz de la semaine ou une véritable innovation ?05Feb09
Même si, bizarrement, alors que mon environnement geeko-mobile se jette en général sur ce genre de nouveau service, je n’ai reçu que 4 invitations à partager ma localisation (palme d’or à smooth pour sa rapidité et son passage de l’enthousiasme à la méfiance en moins de 5 heures ).
Peut-être le fait que Latitude ne soit compatible ni avec l’iPhone ni avec MacOS explique t’il cette timidité
Passons sur les “c’est pas nouveau”, “ah ah ah Google c’est trop des nazes, ça existe depuis des années”.
Oui en effet, Pelago, Mocospace, Loopt, 8motions, Ipoki, Dodgeball, Doplr, Tripit, Navx, Brightkite et probablement des dizaines d’autres proposent des services équivalents, souvent plus complets ou en tous cas qui tournent autour de la même idée.
Mais si c’est Google qui le sort, ça devient un phénomène, alors parlons en.
Donc en résumé, avec un mobile compatible ou un PC donnez votre localisation à vos amis. Si ils font la même chose, vous voyez sur Google Maps où ils se trouvent.
Bon…..
C’est en voyant le déluge twitter sur le sujet et en commentant chez Fred Cavazza (qui dit en gros que “bof”) et Mobhappy (qui dit que c’est mal) que je me suis rendu compte que ce qui continue a me laisser perplexe c’est cette orientation “pull” des services de geolocalisation.
Si localiser ses amis a un intérêt dans les réseaux sociaux, c’est pour moi selon 2 axes :
1/ La localisation en temps différé :
Je prépare un déplacement, je veux savoir qui sera où et quand. Doppler ou Tripit font ça très bien. Mais on est dans de la géolocalisation déclarative et décalée dans le temps.
Ça fonctionne avec une grosse couche de réseau social et points d’intérêts.
2/ L’alerting temps réel
Je veux savoir qui est près de moi maintenant.
C’est là qu’intervient Latitude qui devrait selon moi être une brique techno plutôt qu’un service autonome.
Ce genre d’outil a un intérêt si mon téléphone me prévient quand, par exemple, un ami facebook est dans un rayon de 500m ou 1km.
Bref, ils vont faire du buzz, les autres vont se bouger, mais a part pour gmail, google a du mal à faire autre chose que son métier de base et à être leader. Donc tant mieux, ils remettent au jour ce que les autres construisent dans l’ombre depuis des années et les twitter/Facebook vont être obligés de réagir.
Twinkle a déjà rajouté la couche locale à Twitter et c’est une des fonctions que j’utilise le plus.
Ensuite la question “ooohhh là là, donner sa localisation c’est mal, ils vont trop loin dans l’espionnage” est affaire de jugement personnel, on nous oblige pas non plus à nous inscrire.
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12 févr. 2009
Google Latitude
Google a lancé Latitude, le service qui permet de savoir en temps réel où sont vos proches (consentants) avec le téléphone mobile (Blackberry, iPhone, Android, etc....équipé de GPS ou pas) dans le rôle du mouchard. TomHtml sur Zorgloob ou Henri sur 2803 vous donnent tous les détails du fonctionnement. Il est déjà mondial puisqu'il marche déjà en France pour eux: c'est la force de la machine de guerre Google....
Au passage, Google, qui utilise autant GPS que triangulation cellulaire, pulvérise / annihile la valeur marchande du service de géo-localisation que les opérateurs mobiles souhaitent facturer très cher (mais sans succès) depuis de nombreuses années aux développeurs tiers.
Mais, ce n'est pas de la destruction créatrice de Schumpeter version Google dont je parlerai aujourd'hui. Je vais me focaliser sur la valeur publicitaire de Google Latitude: c'est plutôt de l'outrageux avantage publicitaire qu'il va ainsi récupérer qui m'inspire (puisque c'est mon activité nourricière actuelle).
J'ai fait un peu de recherche: Google Latitude est dans la sphère des applications mobiles de Google. Au sujet du respect de la sphère privée, les conditions d'utilisation disent: "We use your information to process and personalize your requests. We also use the information for support, to develop new features, and to improve the overall quality of Google's products and services."
En substance, Google peut faire à peu près ce qu'il veut des données de positionnement qu'il récolte pour améliorer ses autres services (cf. le "overall" ci-dessus)
Voilà qui ouvre la voie à des schémas publicitaires de ciblage assez funs puisque cette application sera active en permanence dans ma poche:
* je suis dans un magasin: Google peut m'envoyer à cet exact instant de la publicité mobile pour le type de produit que je suis en train de me préparer à acheter du genre "10% de réduction pour vous sur présentation de ce coupon si vous sortez de cette boutique pour aller dans celle qui est 50m plus loin". C'est facile pour lui: à travers son Google Local Business, le géant de Mountain View connaît aussi le positionnement de tous les commerces.
* je reviens devant mon PC et je suis resté loggé sur Google (i.e pas de déconnexion explicite de ma part lors du dernier passage sur Gmail par ex.): le moteur, qui connaît déjà parfaitement mon historique personnel de navigation Web pour mieux me cibler dans son AdRank, peut de plus m'envoyer sur le moteur ou sur les centaines de milliers de sites AdSense des pubs très ciblés sur les lieux (magasins, etc.), que j'ai fréquenté dans les minutes qui ont précédé mon retour sur le PC ou même en fonction d'un historique de localisation bien plus ancien. Excellent pour le coût du clic (qui augmente déjà pour d'autres raisons...)!
Je vous laisse identifier toutes les autres variantes à partir de là....
Cela devient un avantage quasi-indécent pour faire grossir le gros million d'annonceurs Adwords actuel: la Base de Données des Intentions, cantonnée jusqu'à présent au online, se trouve maintenant exponentiellement enrichie par l'apport d'informations très pointues sur la vie offline (... d'ailleurs qui du coup ne l'est plus "off").
Quel marketeur n'y trouvera pas d'avantage ?
Je l'ai déjà écrit "la personnalisation parfaite implique la surveillance permanente". C'est le prix que nous, humbles utilisateurs, auront à payer pour ce nouveau nirvana! (euh.... nouvel enfer?)
Le revers de la médaille: Google se place encore un peu plus sur le fil du rasoir du respect de la sphère privée. Attention aux faux-pas: l'EFF continue la surveillance réciproque....
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
8 févr. 2009
Le marketing vers les téléphones portables par Bluetooth
Le marketing vers les téléphones portables par Bluetooth.

L’intérêt de l’utilisation du bluetooth, comme des nouveaux procédés marketing offrant le choix à l’utilisateur (code barres 2D, reconnaissance d’image), est qu’il ouvre le champ des possibles pour des campagnes marketing plus créatives et surtout plus efficaces.
On pensera notamment que les utilisateurs entreront dans un dialogue ouvert. Dite de consommation totale, en effet, ils recherche cette utilisation et apprécie l'image que vehicule cette utilsisation.
Comme premier contact, le relais envoie une question au porteur d'un téléphone Bluetooth se trouvant dans la zone de couverture du hotspot local - 100 mètres maximum.
Si l'utilisateur accepte, le contenu est transféré par Bluetooth vers le téléphone, gratuitement, et rapidement (typiquement 200 kbps). S’il répond non ou ne réagit pas à la sollicitation, aucune trace de la transaction n'apparaîtra sur le téléphone lorsqu'il aura quitté la zone de couverture.
Les messages publicitaires les plus prisés sont actuellement les images (fixes ou animées), la vidéo (une vidéo de 500 kB est téléchargée en quelques secondes sur les téléphones les plus courants) et les MP3.
CE sont notamment des contenus exclusifs, apportant un intérêt supplémentaire. ce créneau se joue sur la capacité à apporter une valeur ajoutée incitant l'utilisateur potentiel à faire la démarche.

Il existe plusieurs types de campagne :
Envoi d'objets simples.
Envoi d'objets successifs en fonction des objets acceptés.
Interactivité avec le serveur : en réponse à une première émission, le client envoi au serveur son pôle d'intérêts.
Le serveur lui renvoi des détails sur le sujet.
L'applicatif : sondage, jeux, concours, ... .
18 juin 2008
La géolocalisation
Techniquement, la géolocalisation fonctionne ainsi : les réseaux traditionnels de téléphonie mobile permettent, en recoupant les signaux reçus par des stations de base, de localiser assez précisément l’endroit où se situe tel ou tel utilisateur. Contrairement au GPS, ce ne sont pas des satellites qui permettent de géolocaliser les utilisateurs mais les relais.
Le mariage entre CRM et géolocalisation risque de faire bon ménage, car outre le fait de savoir où l’utilisateur se trouve, on sait également quelles sont ses habitudes de consommation. Le fait de proposer un restaurant chinois n’est peut être donc pas anodin, car c’est le style de cuisine que l’utilisateur lambda préfère...
Mais pour que cela soit possible il faut que les autorités compétentes autorisent cette localisation, et plus important encore que l’utilisateur accepte le fait d’être "géo-localisé". En effet la peur du "big brother" est toujours présente, et le fait de savoir que l’on peut être repéré, même lorsque le mobile est en veille, peut effectivement rebuter.
D’un autre côté les avantages procurés se révèlent intéressants lorsqu’un utilisateur est à la recherche de l’adresse et des horaires du cinéma le plus proche, ou lorsqu’il s’agit obtenir la liste des magasins de fleurs encore ouverts dans le quartier...
Ce principe de géolocalisation risque également de plaire aux publicitaires qui vont pouvoir créer des publicités des plus ciblées (promotions en fonction du lieu où l’on se trouve...).Techniques de géolocalisation des mobiles
A l’heure actuelle, il existe quatre techniques de géolocalisation des mobiles :
l’identification de cellules : les téléphones mobiles communiquent à chaque instant avec une antenne reliée qui couvre une cellule. L’opérateur relève de quelle antenne relais le mobile dépend et relève ses coordonnées,
la triangulation : le portable est en liaison permanente avec l’antenne de sa cellule et communique également avec les cellules voisines. Sa distance par rapport à trois antennes relais est déterminée en fonction de l’intensité des signaux radio-électriques qu’il reçoit. Puis ces données sont transmises à un terminal externe qui calcule sa position géographique. C’est la technique utilisée par les services d’urgence américains qui repèrent les personnes en détresse ayant composé le n° 911,
le différentiel temps : le téléphone émet un signal vers les antennes environnantes puis calcule le temps que met cette onde pour revenir tel un écho ou encore les antennes envoient un signal au téléphone et calcule ce temps,
la localisation par GPS : une constellation de satellite envoie des signaux vers des téléphones mobiles qui les captent et peuvent en déduire leur propre position. Cette technique implique d’intégrer une puce GPS dans les portables. Observons que la longueur d’onde utilisée par les satellite ne passe pas à travers les bâtiments. Cette technologie est d’ores et déjà utilisée par la police espagnole.