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25 nov. 2009

Marketing mobile : Le canal mobile, une solution marketing efficace et économique

marketing mobile : Le canal mobile, une solution marketing efficace et économique
Les entreprises peuvent trouver dans le canal mobile une solution précise, parce que personnalisée, et accessible, parce que présentant des tickets d’entrée très abordables.
(12/05/2009)

Avec une pénétration de 90% de la population française et des usages très personnels, le mobile a désormais un rayonnement qui permet de le considérer comme le seul canal de mass marketing mobile individuel. A ce titre, il mérite qu'on lui accorde la même attention que les canaux de communication plus traditionnellement utilisés par les entreprises pour lui donner les moyens de participer à tous types d'objectifs marketing ou de communication.

Or malgré de tels chiffres, les entreprises n'ont pas encore conscience des atouts prépondérants du mobile pour accompagner le développement de leur activité :
- personnalisation :
le mobile permet de diffuser une information ciblée et impliquante grâce à l'attachement que les usagers ont pour leur téléphone.
- instantanéité
continuellement connecté (peut-on parler de dépendance...), le mobile permet une relation Marque-Consommateur à tout moment et en tout lieu !
- praticité et d'utilité
L'objectif premier du mobile est de rendre service à l'usager. Une telle fonction, grâce au développement des technologies, s'exploite parfaitement aujourd'hui commercialement, que ces solutions soient Internet mobiles pour trouver un produit, ou bien de géolocalisation pour se rendre dans un magasin, ou encore promotionnelles pour profiter d'une offre...


Le mobile possède une capacité unique d'interaction avec le consommateur final. Il peut intervenir dans le cycle de vie d'une marque (lancement, recrutement, trafic, fidélisation, promotion, satisfaction, vente...) dans la mesure où la stratégie mise en oeuvre est adaptée aux habitudes d'usages et aux conditions d'équipement des cibles, et surtout, quand le canal mobile est envisagé dès l'amont des réflexions : pour que l'utilisation du canal mobile soit efficace, les entreprises doivent définir avec précision ses objectifs et son périmètre.

En effet, ses caractéristiques très personnelles, voire intimes, font du mobile un "outil" efficace dès qu'il permet de répondre à une attente et/ou à un besoin : cela s'anticipe et se construit. Si le mobile est utilisé de manière appropriée, il peut devenir un canal très performant de fidélisation du client en créant un climat de confiance et de considération avec la marque.

Dans une stratégie de communication, l'exploitation d'outils associés aux services mobiles tels que le SMS ou le MMS, le Flashcode, le Bluetooth propose des prolongements d'action vers le consommateur final inégalées. Sans prétendre devenir un canal de substitution, le mobile doit pouvoir être appréhendé comme relai de campagnes medias réalisées. il s'en construira ainsi un lien entre la Marque et le consommateur final, souvent à l'initiative de ce dernier, qui en fera un formidable levier de réactivité instantanée, puis dans la durée si la relation est entretenue...


Le canal mobile constitue donc une solution très pertinente pour entretenir et développer la relation avec le consommateur. Dans le contexte économique actuel, il présente l'avantage d'afficher des arguments déterminants dans la stratégie des entreprises.

Ces bénéfices reposent sur 3 facteurs clés :
1. des "tickets d'entrée" très accessibles
2. une exploitation ROIste forte grâce à des capacités de tracking importantes.
3. des coûts de réalisation de campagne très compétitifs

L'intérêt des annonceurs pour le canal commence à se révéler. Mais à l'heure où les entreprises avouent des difficultés à entrer en contact avec leurs consommateurs, le mobile leur donne la possibilité de pénétrer, et d'exister, dans la poche de leurs clients et de leurs prospects. Il devient donc opportun de transformer cette "curiosité" en "solution" !

Marketing mobile : comment toucher les mobinautes ?

marketing mobile : Applications, sites Internet… :
23 novembre 2009

Le mobile est sans conteste le canal de communication de l’avenir, mais les questions demeurent : est-ce une solution adaptée aux problématiques des marques ? La multiplication des stores ne risque-t-elle pas de désorienter les usagers ?

Retouver cette tribune d’expert sur le Journaldunet en cliquant ici

Le mobile est sans conteste le canal de communication de l’avenir. Forrester le prédit, 41% des français seront utilisateurs d’Internet mobile en 2014. Ses débuts ont été difficiles, voire laborieux : des interfaces pas ou mal adaptées aux mobiles, des accès à Internet trop restreints ou trop lents, des coûts élevés, des contenus limités… qui ont engendré une expérience utilisateur souvent décevante. Mais aujourd’hui, avec l’émergence des applications, l’accès aux services mobiles ne semble plus être une utopie.

Ce nouvel écosystème s’est imposé massivement grâce à l’iPhone et son désormais mythique Apple Store, mais les questions demeurent : est-ce une solution adaptée aux problématiques des marques ? Permet-elle d’ouvrir l’accès à l’Internet mobile au plus grand nombre ? La multiplication des stores ne risque-t-elle pas de désorienter les usagers ?

Une chose est sûre, le nouvel écosystème défini par les applications a remis en question les solutions de marketing mobile existantes. En bons suiveurs, les opérateurs et constructeurs du marché se sont engouffrés dans la brèche initiée par Apple pour investir à leur tour le marché des applications en créant, chacun de leur côté, leur store et leur écosystème spécifique. Mais alors, pourquoi complexifier de nouveau le marché alors qu’il trouvera son avènement grâce à la simplification ?

Les marques qui veulent aujourd’hui investir le canal mobile sont amenées à faire un choix :
# suivre le mouvement en développant une application iPhone au risque de ne toucher qu’une cible restreinte d’usagers et de se retrouver perdues au milieu d’une multitude d’applications référencées dans l’Apple Store
# concevoir une application par opérateur et par constructeur pour s’adresser à une cible plus large au risque que cela soit très long et coûteux à mettre en oeuvre
# envisager une autre solution à la place ou en complément des applications en développant tout simplement un site Internet mobile.

Revenons sur l’application iPhone qui a révolutionné l’expérience utilisateur grâce à son ergonomie. Il est vrai qu’elle s’impose comme LA voie par excellence pour offrir une bonne expérience de navigation Internet sur mobile à la fois ludique et informative. Mais comme tout réseau spécialisé, la cible adressée est limitée aux seuls heureux possesseurs de l’iPhone à savoir, d’ici la fin de l’année un peu plus de 5% du marché. Qu’en est-il des 95% restant ?
Si développer son application iPhone semble être une démarche incontournable aujourd’hui, il convient d’admettre que ce n’est pas la seule solution quand l’objectif est de toucher une population large, soit environ 58 millions d’abonnés en France.

L’autre solution évoquée serait de concevoir une application par opérateur et par constructeur afin de multiplier sa couverture. Or, pour les marques, une telle démarche engendre des contraintes sur 3 niveaux :

1. technologique : il convient de faire appel à des experts qui ont les outils permettant de développer l’application selon des écosystèmes spécifiques.
2. financier : réaliser une application pour chacun des stores lancés par les opérateurs et constructeurs sous-entend une multiplication du temps passé à les créer et donc un budget d’autant plus important
3. marketing : dans la jungle des applications, il est nécessaire que les marques soient accompagnées et conseillées afin d’évaluer l’intérêt de développer des applications en plus de leur site Internet.

L’usager, quant à lui, se retrouve aujourd’hui totalement désorienté face à la multiplication des applications et des galeries.

En tout état de cause, cette solution n’est pas la meilleure ! En effet, alors que l’internet mobile commence à rentrer dans les habitudes d’usage, la multiplication des stores et des applications pourrait entrainer l’effet inverse. Très rapidement, il deviendra compliqué de se retrouver dans cette jungle !

Les prévisions sont là aussi très parlantes. Gartner voit une bagarre acharnée entre les différents OS d’ici 2012, avec des parts de marchés sensiblement équivalentes entre Apple, Androïd, Windows Mobile et RIM, toujours menées par Symbian :

Pour faire venir les marques, il faut donc gommer ces différentiations.
Ainsi, pour toucher une cible qui soit la plus large possible sans engendrer de surcoût, un modèle unique et universel s’impose en encourageant tout simplement les marques à développer leurs sites internet mobile. Rappelons que 97,4% des recherches mondiales se font par Google. Et le réflexe d’accéder à Internet en passant par un navigateur se confirme sur le mobile.

Adapter sa présence Internet au mobile est donc le meilleur moyen d’atteindre une cible large. Décliné automatiquement sur l’ensemble des terminaux mobiles » touch screen » et non « touch screen », un site Internet mobile offre une garantie d’accès et de lecture optimisée. Cette solution peut s’avérer d’autant plus payante que l’accès au site Internet mobile se fait à partir de l’url générique du site web et offre ainsi une convergence à la Marque.

En conclusion, chaque cas est unique. Pour les marques, mieux vaut développer dans un premier temps leur site Internet mobile et, dans un second temps, de compléter leur stratégie mobile en créant une application (le plus souvent iPhone pour le moment) sur un modèle différent. Autrement dit, si l’on pousse la comparaison avec la distribution, les marques doivent être attentives à leurs stratégies de référencement pour être certaines de rencontrer leurs publics, et ce dans les meilleures conditions

21 juil. 2009

Débat iPhone : Application ou Web Application ?

Quelques heures après la présentation du nouvel iPhone 3 GS par Apple, retour sur un débat agitant le monde du Marketing Mobile quand on parle d’iPhone : vaut il mieux faire développer une Application, ou une WebApplication ?

Alors même qu’Apple a longuement vanté les avantages des nouvelles applications lors de la keynote d’hier , les nouveautés présentées dans le nouvel OS 3.0 vont également permettre d’aller plus loin avec les Web Applications.

Pour preuve, l’abandon par Google de son Application Latitude pour la remplacer par une Web Application (notre article), grâce à la prise en compte maintenant possible du GPS à travers le navigateur de l’iPhone.

L’article ci dessous est une version mise à jour de la tribune Bemobee publiée sur le Journal du Net .

Petit rappel des faits, si vous ne savez pas très bien quelle est la différence entre les 2 (car vous êtes entourés de conseillers qui vous vendent des applications d’office les bougres !!) :

1. Une application (le st graal du marketing mobile n’est ce pas depuis quelques mois) est un petit logiciel, sur le modèle des widgets que l’on trouvait sur ordinateur, à installer sur son iphone, après l’avoir téléchargé sur l’AppStore, le magasin en ligne d’applications d’Apple.
2. Une webapp, est un site internet parfaitement adapté à l’iPhone (oui, on peut également utiliser le terme site internet mobile, mais que voulez vous c’est moins glamour).

Présenté ainsi, on se dit rapidement que le débat va vite être clos : l’expérience offerte par une application est tellement forte que jamais, au grand jamais, nous ne saurions la retrouver avec un site internet mobile ! (la déroute du WAP est passée par là)

Et pourtant.

Il suffit de regarder la web app Gmail et l’application Gmail pour ne plus jamais toucher à l’application. Plus simple, plus rapide, plus belle, et plus fonctionnelle, la web app écrase l’application, qui peine à se mettre à niveau aussi rapidement.

Car c’est là la principale différence : alors qu’une application est développée en Objective C, une web app est basée sur le HTML (pour simplifier) des familles, au coût de développement largement moindre, et surtout, déjà utilisé sur le WEB (vous connaissez ? un petit réseau sympa)

Du coup, il est plus facile de faire des modifications sur une web app que sur une application.

En résumé,

* une application est un formidable outil de buzz, au potentiel graphique/wahoo effect très important, parfaite pour une vitrine spectaculaire de votre activité. Inconvénients : un développement onéreux dans un environnement totalement fermé et totalement contrôlé par Apple.

* une web app permet un développement rapide et souple, pour des capacités graphiques très intéressantes - une réflexion plus globale peut de plus la rendre compatible avec les 99 % de téléphones du marché restants (et surtout, les smartphones type Blackberry ou Androïd)- pour une accessibilité maximale via les outils de recherche web classique. Et qui vous permet de maîtriser totalement votre image, et de garder l’essentiel des revenus générés pour vous. Inconvénient : difficile de faire un jeu 3D en web application.

Au niveau du service (et non du divertissement, la nuance est de taille) apporté au client , bien souvent le recours aux applications est abusif.

En prenant un exemple volontairement excessif, proposer à des lecteurs d’un magazine une application au lieu d’une web application , reviendrait ( si l’on transpose l’exemple sur un ordinateur) à leur demander d’aller acheter un logiciel à installer sur leur pc pour accéder au contenu en ligne, au lieu de leur proposer de se connecter au web, tout simplement.

A vous de juger quels sont vos besoins, et surtout à quel dispositif votre cible sera-t-elle plus réceptive.

Mais force est de constater que bon nombre d’applications lancées ces derniers mois (infos ou présentation de produit) auraient pu être réalisées en Web Application.

Rédigé le 9 juin 2009
par BEEMOBEE.com